STEBOULES DE FORT DU BEAU SOLEIL 786160267 (FAYE D'ANJOU - 49380) : SIREN, SIRET, APE/NAF, RCS, TVA intracommunautaire, dirigeants, données financiÚres, statuts, actionnaires
SiĂ l'origine, les parties de boules de fort n'opposaient que des joueurs d'une mĂȘme sociĂ©tĂ©, le grand changement fut la crĂ©ation de concours entre joueurs de diffĂ©rentes sociĂ©tĂ©s avec le fameux challenge COINTREAU. Actuellement il existe de nombreux challenges, on peut citer, parmi les plus prestigieux, le challenge du conseil gĂ©nĂ©ral de Maine et Loire et
Unegrande partie de la population ne connait le jeu que de nom et n'a jamais vu un terrain ou des boules de fort . A Hommes la boule de fort dites < La Belle Hommoise > a été construite par Mr Auffret d'Angers pour la somme d'environ 10000 francs . Cette construction a été réglée entiérement par la société qui avait obtenu 80 parts
Lasociété de boules de fort à Juvardeil (Maine-et-Loire), fait le dos rond en 2021 et attend des jours meilleurs, comme beaucoup de clubs et associations. Jean-Marie
Laboule de fort est un sport-loisir, qui appartient au patrimoine culturel immatériel de l'Anjou. Il est né au sein des sociétés d'hommes du XIXe siÚcle, son origine vient du Maine-et-Loire.
Sociétéde boule de fort - L'Amitié - CUON December 10 at 10:16 AM · 8 personnes se sont retrouvées pour le premier « jeudi retrouvaille » Sur demande des participants, ceci a lieu tous
. La boule de fort est un sport trĂšs insolite, boules pas rondes, piste pas plate, charentaises obligatoires ! La Boule de fort, un sport de forts ? Et bien, pas du tout ! Ce qui ne pas dire, Ă©videmment, que, en Anjou, les hommes sont des mauviettes !. Alors, pourquoi boule de fort ». Dâabord, comme dit en introduction, la caractĂ©ristique premiĂšre de ces boules est⊠quâelles ne sont pas rondes ! Elles sont en cormier, en rĂ©sine, et elles prĂ©sentent deux faces » mi-plates. Elles sont cerclĂ©es de fer voir les photos. Lâobjectif est de les faire rouler sur ce cerclage. Ăvidemment, en fin de course, elles vont finir par tomber dâun cĂŽtĂ©, ou de lâautre, sur une face ou sur lâautre. Oui, mais laquelle ? Et câest lĂ que nous allons trouver lâexplication du mot fort ». En effet, il y a un cĂŽtĂ© faible, et un cĂŽtĂ© fort, celui-ci Ă©tant lĂ©gĂšrement plus lourd. ConsĂ©quence, quand la boule va finir par tomber sur un cĂŽtĂ©, elle va tomber sur le cĂŽtĂ© fort. DâoĂč lâappellation boule de fort », cette caractĂ©ristique Ă©tant lâun des Ă©lĂ©ments des stratĂ©gies sophistiquĂ©es Ă©laborĂ©es par les joueurs ! Alors, en Anjou, pour jouer Ă la boule de fort, on utilise des pistes⊠qui ne sont pas plates ? Effectivement ! On a dĂ©jĂ des boules qui ne sont pas rondes, et il est donc tout Ă fait logique que lâon utilise des pistes qui ne soient pas plates ! Les pistes sont gĂ©nĂ©ralement en rĂ©sine. Et, sur la longueur, les deux bords extĂ©rieurs sont relevĂ©s. Ă partir de lĂ , vous imaginez bien quâune boule, lancĂ©e vers lâun de ces bords relevĂ©s, va entamer une courbe qui la ramĂšnera vers le centre, puis la conduira vers lâautre bord, qui lui fera faire une autre courbe vers le centre,... Autrement dit, la boule va suivre une trajectoire sinusoĂŻdale, plus ou moins prononcĂ©e selon la force initiale du lancer, entre autres. Et câest cette trajectoire quâil faut imaginer et maĂźtriser pour aller placer sa boule exactement Ă lâemplacement souhaitĂ©, lorsquâelle va finir par tomber sur son cĂŽtĂ© fort ! Bref, câest assez technique et tout en finesse ! Mais, pourquoi les charentaises ? Et bien, nous venons de voir que la piste est en rĂ©sine. Alors, les pantoufles permettent Ă la fois de bien accrocher au sol, et de ne rien abĂźmer ! Les boules nâabĂźment rien non plus, dâailleurs, car, dans ce jeu, câest la rĂ©flexion et la subtilitĂ© qui compte. On ne tire pas ! On ne tente pas de carreau » ! On roule avec maĂźtrise ! Et oĂč joue-t-on Ă la boule de fort ? En Anjou, et exclusivement en Anjou ! Et, en plus, en Anjou, on a de bonnes maniĂšres⊠il ne viendrait Ă lâidĂ©e de personne de se mettre Ă jouer, comme ça, Ă la voyou, sur une place publique, au milieu des badauds prompts aux quolibets goguenards ou narquois ! Allons, un peu de savoir-vivre, quand mĂȘme⊠en Anjou, on ne joue Ă la boule de fort quâen bonne sociĂ©tĂ©, et, en tout cas, quâen SociĂ©tĂ©. Et une SociĂ©tĂ©, en Anjou, quâest-ce que câest ? Non, ce nâest pas une sociĂ©tĂ© commerciale ! Câest une assemblĂ©e constituĂ©e avec un nom, un local, un bureau, et des adhĂ©rents, et créée dans le but presque exclusif de jouer Ă la boule de fort. Et jusquâencore rĂ©cemment, elles Ă©taient rĂ©servĂ©es aux hommes ! Et des SociĂ©tĂ©s, en Anjou, il y en a plusieurs centaines ! Il y en a mĂȘme souvent deux dans les villages, rassemblant par affinitĂ© les grandes classes sociales. Câest fort ! FĂ©dĂ©ration Française de Boule de Fort FFBF
Des groupements dâamis Les sociĂ©tĂ©s apparaissent dans les villes angevines Ă la fin du 18Ăšme siĂšcle, elles expriment une forme nouvelle de vie en groupe. Les sociĂ©tĂ©s sont crĂ©es alors par des notables puis se sont peu Ă peu Ă©tendues aux diffĂ©rents groupes sociaux et professionnels. Ce sont des associations dâhommes fermĂ©es sur elles-mĂȘmes, existant dans le but de se retrouver entre amis de sont choix. Les membres des autres sociĂ©tĂ©s ne sont pas admis et les femmes en sont exclues, ainsi le prouvent les extraits de quelques rĂšglements intĂ©rieurs Aucun des sociĂ©taires ne pourra se rĂ©unir Ă dâautres sociĂ©tĂ©s dans la commune faute par lui, il sera expulsĂ© de droit » 1843 La grande SociĂ©tĂ©, Le Plessis Grammoire - Toutes femmes ou enfants qui viendront chercher leur parent ou ami ne pourront rester dans la buvette plus dâune demi-heure sous peine de 25 centimes dâamende » 1833 sociĂ©tĂ© Pierre Lise Ă Angers. Les rĂšglements intĂ©rieurs sont une suite dâobligations et dâinterdits, les contrevenants sont passibles dâamendes dont les montants sont votĂ©s Ă chaque assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale. Ces groupements dâamis deviennent rapidement des communautĂ©s dâidĂ©es. Le clergĂ© voit dâun mauvais Ćil ses paroissiens dĂ©serter les vĂȘpres pour aller faire un tour Ă la sociĂ©tĂ©. Les idĂ©es rĂ©publicaines y sont souvent dĂ©battues et approuvĂ©es. Le fonctionnement interne est trĂšs dĂ©mocratique, câest le PrĂ©sident, Ă©lu par les membres, qui dĂ©tient le pouvoir, et non une autoritĂ© extĂ©rieure. Le clergĂ© contraint certaines sociĂ©tĂ©s de son influence Ă rester fermĂ©es pendant les offices. Dâautres sociĂ©tĂ©s revendiquent la laĂŻcitĂ©. Les uns et les autres ne tardent pas Ă voir dans les sociĂ©tĂ©s un moyen de prolonger lâencadrement des loisirs commencĂ© dans leur patronage dâenfants. Des lieux de loisirs Les hommes sây retrouvent ensuite pour pratiquer diffĂ©rentes activitĂ©s culturelles et de loisirs. Le premier local est une salle de rĂ©union Ă laquelle une buvette puis une cave sont vite adjointes. Un concierge assure lâentretien des locaux et le service des consommations. Au 19Ăšme siĂšcle un jeu nouveau se dĂ©veloppe la Boule de Fort. Ce jeu devient une animation trĂšs rĂ©pandu dans les sociĂ©tĂ©s. On joue aux boules en plein air entre deux jardins ou dans un coin de champ. Les sociĂ©tĂ©s prospĂšrent et sâĂ©tendent dans la campagne. Il faudra attendre la fin du 19Ăšme siĂšcle pour voir se multiplier les jeux couverts. Les bĂątiments ont, depuis cette Ă©poque gardĂ©s leur architecture caractĂ©ristique et leur situation gĂ©ographique ce qui explique quâil est souvent difficile de voir la sociĂ©tĂ© quand on se promĂšne dans la rue. Le nombre de sociĂ©tĂ©s, essentiellement des sociĂ©tĂ©s de Boule de Fort, ne cesse de sâaccroĂźtre pour atteindre le chiffre de 1000, rĂ©parties dans 287 communes, sur le dĂ©partement de Maine et Loire en 1900 on en compte alors 31 Ă MazĂ©, presque autant Ă Beaufort et Ă Saint Mathurin et 15 Ă CornĂ©. La Belle Ăpoque marque lâapogĂ©e des sociĂ©tĂ©s mais la premiĂšre guerre mondiale allait marquer un frein Ă cette croissance. Beaucoup de sociĂ©taires sont mobilisĂ©s et certains bĂątiments sont rĂ©quisitionnĂ©s, ceux qui restent ne peuvent assurer toutes les charges, bien des propriĂ©taires et membres influents meurent au front. AprĂšs la guerre, les successions sont difficiles, des sociĂ©tĂ©s sont mises en vente par les propriĂ©taires privĂ©s et elles nâont pas les moyens de se rendre acquĂ©reur de leurs bĂątiments. Le pouvoir dâachat est en augmentation et le prix du vin devient plus abordable. Il sâen suit une plus grande consommation de boisson, ce qui dĂ©grade lâimage des sociĂ©tĂ©s. DifficultĂ©s financiĂšres, vieillissement des membres, diminution des effectifs, mauvaise image tout concorde pour mettre les sociĂ©tĂ©s en Ă©tat de crise. Les trente annĂ©es glorieuses qui ont suivi la LibĂ©ration ont conduit Ă la recherche dâun confort individuel au dĂ©triment des regroupements sociaux. LâamĂ©ricanisation des loisirs inhibe les jeux traditionnels. En 1970, le Maine et Loire ne compte plus que 350 sociĂ©tĂ©s. Un renouveau sâopĂšre Ă partir de cette date. Les sociĂ©tĂ©s sâouvrent aux Ă©trangers », aux femmes et aux enfants. De nombreuses compĂ©titions fĂ©dĂ©rales sont organisĂ©es. Des commerçants, des artisans, des industriels, des notables dotent des concours. Plus quâun loisir, la Boule de Fort devient une compĂ©tition. Un changement est amorcĂ©, le dĂ©veloppement des challenges dans le jeu de Boule de Fort Ă pris une place de plus en plus importante dans la vie des sociĂ©tĂ©s. Lâesprit sportif est maintenant une valeur supplĂ©mentaire quâil faut mettre Ă lâactif du sociĂ©taire joueur de boule. Des investissements importants ont Ă©tĂ© entrepris dans les locaux pour pouvoir accueillir les sociĂ©taires et leurs invitĂ©s dans de bonnes conditions de confort mobilier, chauffage, sanitaire, isolation ventilation, revĂȘtement, peinture, dĂ©coration, etc. Pour payer ces charges il faut des recettes. Elles proviennent de la cotisation des membres, de la ventes des boissons, du tronc des parties de boule, des repas organisĂ©s et parfois de subventions. CâĂ©tait assurĂ©ment la buvette qui assurait le maximum des ressources, le montant des cotisations restant dâun coĂ»t trĂšs modeste La recette de la buvette correspondait en moyenne Ă 80% des produits de fonctionnement. Maintenant beaucoup de sociĂ©tĂ©s organisent des repas ou autres manisfestations qui reprĂ©sente une part grandissantes des recettes. Des communes, ou des communautĂ©s de communes, on compris lâintĂ©rĂȘt dâavoir un sociĂ©tĂ© sur leur territoire. Elles ont rachetĂ© ou construits des bĂątiments quâelles entretiennent. Ainsi, la vie sociale, qui accompagne maintenant la pratique de la Boule de Fort, reste un Ă©lĂ©ment dâimportance dans lâanimation du village ou du quartier. Pourquoi ce lien entre la sociĂ©tĂ© et le jeu de boule ? On peut trĂšs bien jouer Ă la boule en dehors dâune organisation sociale. LâoriginalitĂ© de la Boule de Fort tient autant de son environnement social que la curiositĂ© de son jeu. En 2019, il existe 385 sociĂ©tĂ©s rĂ©parties sur cinq dĂ©partments. La plus Ă lâEst est situĂ©e Ă Blois dans le Loir et Cher, la plus Ă lâOuest Ă Saint Nazaire en Bretagne, au Nord câest le Mans dans le Maine et au Sud Vezins dans les la carte des sociĂ©tĂ©s de boule de fort Vous qui lisez ces quelques lignes et qui ne connaissez ni la pratique de la Boule de Fort, ni lâambiance des SociĂ©tĂ©s, allez donc faire un petit tour Ă lâUnion, aux Amis RĂ©unis, Ă La ProspĂ©ritĂ© ou bien encore Ă la Renaissance ou La Concorde. PrĂ©sentez-vous, vous serez bien accueilli et vous aurez sans doute lâenvie de devenir sociĂ©taire. Pour ĂȘtre sociĂ©taire il vous faudra trouver en principe 2 parrains avant dâĂȘtre votĂ© par lâassemblĂ©e gĂ©nĂ©rale.
La boule de fort est un jeu traditionnel de boule de l'ouest de la France que l'on pratique en Anjou, mais aussi dans la Sarthe, la Mayenne, l'Indre-et-Loire et la Loire-Atlantique. C'est en Maine-et-Loire que l'on rencontre le plus souvent ce jeu ; on compte plus de 300 cercles ou sociĂ©tĂ©s de boule de fort en Maine-et-Loire, soit prĂšs d'une sociĂ©tĂ© par commune. C'est un Ă©lĂ©ment du patrimoine angevin. Unique en France, le jeu est classĂ© dans le patrimoine ligĂ©rien par le ministĂšre de la Culture. Sommaire 1 Origine 2 L'objectif 3 La boule 4 Le terrain 5 La partie 6 Le lieu 7 Les termes 8 Notes Origine La boule de fort est un jeu typiquement angevin qui se pratique avec des boules pas tout Ă fait rondes et une piste pas tout Ă fait plate[1]. Les jeux de boule sont, en Anjou, une tradition ancienne dont on trouve des traces au millieu de XVIe siĂšcle[2]. L'origine de la boule de fort tient de la lĂ©gende. Certains font remonter son origine aux mariniers de Loire qui jouaient dans les cales incurvĂ©es de leurs gabares. D'autres disent que la boule de fort est nĂ©e sur les levĂ©es de la Loire des prisonniers auraient alors utilisĂ© les chemins creusĂ©s par l'extraction de la terre qui servit Ă la levĂ©e, et les boules auraient Ă©tĂ© d'anciens roulements Ă bille en bois de cormier qui faisaient fonctionner les moulins Ă vent. Ce qui est plus sĂ»r, c'est qu'au milieu du XIXe siĂšcle un forgeron de MazĂ©, dĂ©nommĂ© Pineau, aurait ferrĂ© la premiĂšre boule de fort, donnant sa forme telle qu'elle est connue aujourd'hui[3],[4],[5]. On rencontre d'autres jeux de boules en Pays de la Loire En VendĂ©e on pratique la boule en bois, sur un terrain plat et avec des boules en chĂȘne vert ; entre Angers, Cholet et Nantes on pratique la boule de sable ; dans la rĂ©gion nantaise on pratique la boule nantaise sur un terrain incurvĂ© avec des boules rondes[6]. L'objectif Comme pour les autres jeux de boule, l'objectif de la boule de fort est de placer sa boule le plus prĂšs possible du cochonnet, appelĂ© maĂźtre ». Contrairement Ă la pĂ©tanque, le lancer de la boule de fort se fait la paume vers l'avant. Les meilleurs joueurs se servent de trajectoires courbes, avec plusieurs changements de direction pour Ă©viter les boules dĂ©jĂ prĂ©sentes sur le jeu[3]. La boule Pour jouer, on utilise une boule dĂ©sĂ©quilibrĂ©e, de forme asymĂ©trique mĂ©plate. Ă ses origines la boule Ă©tait fabriquĂ©e en bois ; le plastique a aujourd'hui largement remplacĂ© ce matĂ©riau traditionnel[6]. Elle est large de 12 centimĂštres de diamĂštre pour une Ă©paisseur de 10 centimĂštres et est cerclĂ©e de fer sur le tiers de sa largeur. Son poids peut varier de 1,2 Ă 1,5 kilogramme. Sa forme est particuliĂšre. Elle possĂšde un cĂŽtĂ© faible », lĂ©gĂšrement Ă©vidĂ©, et un cĂŽtĂ© fort », Ă©quipĂ©e d'une vis de rĂ©glage du fort, d'oĂč le nom du jeu. La boule est donc toujours en dĂ©sĂ©quilibre et prend des trajectoires courbes pour gĂ©nĂ©ralement finir sa course en se couchant sur son fort[3]. Le terrain Le terrain est en forme de gouttiĂšre et mesure environ 20 mĂštres de long pour une largeur d'environ 6 mĂštres. Il se termine aux deux extrĂ©mitĂ©s par des madriers qui arrĂȘtent les boules. L'art de ce sport est de savoir utiliser les bords relevĂ©s du terrain pour adapter sa trajectoire. LĂ aussi, les matĂ©riaux utilisĂ©s autrefois ont changĂ©s. Le terrain de plein air en terre battue a laissĂ© la place Ă la fin des annĂ©es 1960 Ă un terrain intĂ©rieur en ciment et recouvert d'une couche de plastique verni ; seul Les Jubeaux DenĂ©e possĂšde encore un terrain de plein-air[7]. Le rĂšglement du jeu est strict ; pour prĂ©server la qualitĂ© de la piste, les joueurs n'accĂšdent Ă celle-ci qu'en chaussons[3]. La partie Deux Ă©quipes s'affrontent sur une partie de 10 points, qui peut durer jusqu'Ă deux ou trois heures. Les rĂšgles et les points se rapprochent de la pĂ©tanque. Les Ă©quipes sont gĂ©nĂ©ralement constituĂ©es de deux joueurs. Il y a les tireurs », qui visent les boules adverses pour faire de la place aux rouleurs », qui avec adresse et prĂ©cision tentent de se rapprocher le plus possible du petit » pour gagner le point. La tradition veut, comme dans d'autres jeux traditionnels, que les joueurs qui ne gagnent pas de point pendant la partie embrassent Fanny », ou plus prĂ©cisĂ©ment les fesses de Fanny. Sur les terrains de boule de fort, on peut aussi entendre l'expression locale aller Ă Brion ». La lĂ©gende dit qu'Ă Brion, la concierge aux mĆurs lĂ©gĂšres proposait de soulever sa jupe pour que les perdants embrassent son derriĂšre[3]. Le lieu C'est un jeu de boule qui se pratique aujourd'hui dans des bĂątiments couverts, gĂ©nĂ©ralement dans des clubs de boule de fort appelĂ©s sociĂ©tĂ©s ». Leurs membres sont des sociĂ©taires ». Ces lieux se dĂ©composent la plupart du temps de deux espaces le jeu de boules et une buvette[8], qui peut servir aussi Ă jouer aux cartes. En 2006, on comptait environ 394 sociĂ©tĂ©s dont 373 Ă©taient inscrites Ă la fĂ©dĂ©ration de boule de fort 312 en Maine-et-Loire, 36 dans la Sarthe, 19 en Indre-et-Loire, 3 en Loire-Atlantique, 1 en Mayenne et 1 en Loir-et-Cher[9]. En 2019, la fĂ©dĂ©ration comptait 324 sociĂ©tĂ©s, 304 en Maine-et-Loire, 37 en Indre-et-Loire, 34 dans la Sarthe, 3 en Loire-Atlantique, 1 en Mayenne et 1 en Loir-et-Cher[5]. DĂ©but 2022, la FĂ©dĂ©ration française de foule de fort FFBDF compte 321 sociĂ©tĂ©s adhĂ©rentes sur les 376 rĂ©pertoriĂ©es Ă cette Ă©poque 297 en Maine-et-Loire, 37 en Sarthe, 37 en Indre-et-Loire, 3 en Loire-Atlantique, 1 en Mayenne et 1 en Loir-et-Cher[10]. En Anjou, la boule de fort est rĂ©pandue dans le SegrĂ©en, les Mauges, mais surtout dans le Saumurois et le Baugeois[3],[5]. Les termes SociĂ©tĂ© ou cercle, sont les clubs qui pratiquent la boule de fort. SociĂ©taire membre d'une sociĂ©tĂ©. Jeu terrain oĂč l'on pratique cette activitĂ©. Fort cĂŽtĂ© lestĂ© de la boule, cĂŽtĂ© le plus bombĂ© et le plus lourd, qui a donnĂ© son nom au jeu. Faible cĂŽtĂ© opposĂ© Ă celui du fort. MaĂźtre boule qu'on lance ou qu'on place en premier pour servir de cochonnet du jeu, synonyme de petit. MĂ©plate adjectif qui indique ce qui a plus de largeur que d'Ă©paisseur. Tireur joueur qui tire afin de chasser la boule de son adversaire pour faire de la place au rouleur. Rouleur joueur qui place sa boule parmi le Sources et annotations â GĂ©rard Linden, La boule de fort par noms et par mots, Cheminements Le Coudray-Macouard, 2007, p. 307 â La boule de fort par noms et par mots, op. cit., p. 277 â a, b, c, d, e et f La boule de fort Ă Saint-Aubin-de-LuignĂ© bibliographie, mars 2010 â R. Favreau et J. L. Marais Groupe de recherches ethnologiques de l'Anjou, Anjou cadre naturel, histoire, art, littĂ©rature, langue, Ă©conomie, traditions populaires, Ă©d. C. Bonneton Paris, 1985, p. 137 â a, b et c FĂ©dĂ©ration française de boule de fort FFBDF, 2010-2019 â a et b Le bistrot des boulistes, op. cit., p. 72 â Mairie de DenĂ©e, Associations sportives, avril 2017 â JoĂ«l William Guilbert, Le bistrot des boulistes, dans la Revue 303 de septembre 2019 Bistrots, n° 158-2019, p. 74 â La boule de fort par noms et par mots, op. cit., p. 110 â Le Courrier de l'Ouest Emmanuel Poupard, La boule de fort est bien vivante », journal du 13 mars 2022, p. 2 âą Boule de fort Le jeu Ă Saint-Aubin-de-LuignĂ© [archive]. âą Bibliographie Ouvrages Ă consulter sur le sujet [archive]. âą Patrimoine ligĂ©rien Conseil rĂ©gional, La boule, le fort de l'Anjou [archive], dĂ©cembre 2012. Ouest-France, Les estivants dĂ©couvrent la boule de fort, aoĂ»t 2012. MinistĂšre de la Culture, Fiches d'Inventaire national du PCI PDF, juillet 2012. âą FĂ©dĂ©ration Site de la FĂ©dĂ©ration française de boule de fort Angers, 4 rue La BruyĂšre.
BOULE DE FORT EN PLEIN AIR - SOCIETE LE RIVAGE DenĂ©e - Maine-et-Loire - Concours de pĂ©tanque et de boules Description BOULE DE FORT EN PLEIN AIR - SOCIETE LE RIVAGE49190 DenĂ©eBOULE DE FORT EN PLEIN AIR - SOCIETE LE RIVAGEJeu de boule de fort en plein air. DĂ©monstration et initiation, sur rendez-vous. Ouvert le soir Ă partir de 18h30 et le dimanche Ă partir de 11h30. DĂ©monstration gratuite, 0,50⏠par joueur pour une DE FORT EN PLEIN AIR - SOCIETE LE RIVAGE 36 Village des Jubeaux 49120 DenĂ©e49, Maine-et-Loire, Pays de la Loire Horaires * Date du 01 janvier 2021 au 31 dĂ©cembre 2031 * Les manifestations pouvant ĂȘtre supprimĂ©es, annulĂ©es, ajournĂ©es, prenez contact avec les organisateurs avant de vous dĂ©placer. Lieu 49190 - DenĂ©e - BOULE DE FORT EN PLEIN AIR - SOCIETE LE RIVAGE 36 Village des Jubeaux 49120 DenĂ©e BOULE DE FORT EN PLEIN AIR - SOCIETE LE RIVAGE HĂŽtels et locations proches. RĂ©servez votre sĂ©jour DenĂ©e maintenant! CONTENUS SPONSORISĂS
Un homme a Ă©tĂ© interpellĂ© par la police mercredi 12 fĂ©vrier 2020, Ă TrĂ©lazĂ© Maine-et-Loire. Il s'Ă©tait introduit dans le bĂątiment d'une sociĂ©tĂ© de boule de fort. Par Alexandre Dasilva PubliĂ© le 13 FĂ©v 20 Ă 1214 Lâhomme a tentĂ© de dĂ©rober de lâargent dans le bĂątiment dâune sociĂ©tĂ© de boule de fort, mercredi 12 fĂ©vrier 2020, Ă TrĂ©lazĂ© Maine-et-Loire. ©Illustration â Echo sarthoisMercredi 12 fĂ©vrier 2020 Ă 1 h 50, les policiers ont interpellĂ© en flagrant dĂ©lit un individu Ă TrĂ©lazĂ© Maine-et-Loire.Il sâĂ©tait introduit dans une sociĂ©tĂ© de boule de dans les toilettesAprĂšs avoir neutralisĂ© lâalarme et brisĂ© une fenĂȘtre, il a dĂ©robĂ© de lâargent et arrachĂ© deux petits coffres dâun lâarrivĂ©e des policiers, lâhomme Ă©tait cachĂ© dans les toilettes. Il rĂ©pondra de ses actes prochainement devant la article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre Haut Anjou dans lâespace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute lâactualitĂ© de vos villes et marques favorites.
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