Jedessine un lapin : Je colle lâimage de son lieu de vie : Je colle les images de ce quâil mange : Je dessine un hĂ©risson : Je colle l image de son lieu de vie :
Bonjour J'ai des deux W3180N, et cela fait plusieurs fois que des clients m'appellent pour me dire que mes machines lavent à l'eau froide. J'ai beau leur dire que le prelavage et les rincages se font à l'eau froid et seul le lavage est à l'eau chaude et que de plus, le hublot est isolé, ils me disent que ca reste froid tous le temps..
Atrois on a moins froid. (Elsa Devernois et Michel Gay) « Dehors, il fait trÚs, trÚs froid. Kipic le hérisson et Casse-noisette l'écureuil sont tous deux en panne de chauffage. Ils tentent de
LactivitĂ© du personnel dâexploitation du barrage de GĂ©nissiat (une quinzaine dâhommes), en pĂ©riode de grand froid, consiste surtout Ă veiller Ă lâĂ©tat des trois conduits d
Lentreprise FROID MOBILE, est implantée à Nieppe (ZA LES TROIS TILLEULS) dans le département du Nord. Cette TPE est une société à responsabilité limitée (SARL) fondée en 2008 sous l'enregistrement 509422689 00018, recensée sous l
Lesveaux de trois semaines et moins ont particuliĂšrement besoin de soins et dâune nutrition soutenue par temps froid. Ils auront besoin de 50 g de poudre de lait ou de 0,33 litre de lait supplĂ©mentaire par jour, pour chaque baisse de tempĂ©rature de 5°C Ă moins de 15 °C. Assurez-vous de porter la tempĂ©rature de la boisson Ă 38-42 °C
. Hydrocarbures responsables Le pĂ©trole est une Ă©nergie fossile dont les rĂ©serves sont limitĂ©es Ă l'Ă©chelle de la planĂšte. De quoi est constituĂ© le pĂ©trole ? Comment lâexploite-t-on ? Ă quoi sert-il ? Retour sur les fondamentaux. De quoi est constituĂ© le pĂ©trole ? Comment se forme le pĂ©trole ? Le pĂ©trole, Ă quoi ça sert ? Comment trouve-t-on le pĂ©trole ? Comment extrait-on le pĂ©trole ? OĂč sont situĂ©s les gisements de pĂ©trole ? Comment transporte-t-on le pĂ©trole ? Le raffinage, une Ă©tape clĂ© De quoi est constituĂ© le pĂ©trole ? Le pĂ©trole est un mĂ©lange d'hydrocarbures molĂ©cules formĂ©es d'atomes de carbone et d'hydrogĂšne et de molĂ©cules contenant Ă©galement d'autres atomes, principalement du soufre, de l'azote et de l'oxygĂšne. Certains de ses constituants sont, Ă tempĂ©rature et Ă pression ambiantes, gazeux mĂ©thane, propane, etc., liquides hexane, heptane, octane, benzĂšne, etc. et parfois solides paraffines, asphaltes, etc.. Le pĂ©trole contient des milliers de molĂ©cules diffĂ©rentes qu'il va falloir fractionner et transformer chimiquement pour obtenir des produits utilisables. Comment se forme le pĂ©trole ? Le pĂ©trole rĂ©sulte de la dĂ©gradation thermique de matiĂšres organiques contenues dans certaines roches les roches-mĂšres. Ce sont des restes fossilisĂ©s de vĂ©gĂ©taux aquatiques ou terrestres, de bactĂ©ries et d'animaux microscopiques sâaccumulant au fond des ocĂ©ans, des lacs ou dans les deltas. AppelĂ©s "kĂ©rogĂšne", ces rĂ©sidus organiques sont prĂ©servĂ©s dans des environnements oĂč les eaux sont dĂ©pourvues d'oxygĂšne, se mĂȘlant ainsi aux sĂ©diments minĂ©raux pour former la roche-mĂšre. Pendant des dizaines de millions dâannĂ©es, de nouveaux sĂ©diments vont continuer Ă s'accumuler, entraĂźnant la roche-mĂšre Ă de grandes profondeurs. GĂ©nĂ©ralement entre 2 500 et 5 000 m et sous lâaction des hautes tempĂ©ratures qui y rĂšgnent, le kĂ©rogĂšne se transforme craquage thermique en pĂ©trole liquide accompagnĂ© de gaz. Ă plus de 5 000 m, le pĂ©trole "craque" Ă son tour et se transforme en gaz. Plus lĂ©gers que lâeau, le pĂ©trole et le gaz remontent vers des niveaux de roches poreuses roche rĂ©servoir dans lesquels ils sont confinĂ©s si ceux-ci sont surmontĂ©s de roches impermĂ©ables roche couverture. Si rien ne les arrĂȘte, ils suintent Ă la surface. C'est l'origine des "mares" de pĂ©trole exploitĂ©es pendant l'AntiquitĂ© et dĂ©crites par Marco Polo que l'on peut voir par exemple au Moyen-Orient, au Venezuela et mĂȘme en France. DĂ©jĂ connu par les Romains, Le puy de la Poix dans l'Allier Ă proximitĂ© de Clermont-Ferrand est un suintement actif depuis au moins 2 000 ans. Concernant les Ă©manations gazeuses, la plus cĂ©lĂšbre est la Fontaine ardente au sud de Grenoble, dĂ©crite par Saint Augustin dĂšs le IVe siĂšcle et classĂ©e parmi les sept merveilles du DauphinĂ©. Lors de leur remontĂ©e vers la surface, les hydrocarbures peuvent rencontrer des failles ou des plis formant des "piĂšges" dans lesquels les hydrocarbures peuvent s'accumuler en grande quantitĂ©. Ce sont ces accumulations que recherchent les explorateurs pĂ©troliers et qui deviendront, si l'accumulation est suffisante, des gisements exploitables. Lâexploitation des pĂ©troles de schiste Produit dans la roche-mĂšre, une partie non nĂ©gligeable du pĂ©trole peut y rester piĂ©gĂ©e. Les roches-mĂšres Ă©tant trĂšs peu poreuses et impermĂ©ables, leur extraction nĂ©cessite l'utilisation de techniques de stimulation » dont lâempreinte environnementale nâest pas neutre forages horizontaux et fracturation hydraulique. Lâexploitation du pĂ©trole de schiste reprĂ©sente la moitiĂ© de la production de pĂ©trole des Ătats-Unis. DĂ©finition La roche-mĂšre est une roche argileuse prĂ©sentant un aspect feuilletĂ© d'oĂč la dĂ©nomination huile et gaz de schiste. LE pĂ©trole, Ă quoi ça sert ? Le pĂ©trole est devenu, Ă partir des annĂ©es 50, la premiĂšre source d'Ă©nergie dans le monde. Il satisfait plus de 30 % des besoins Ă©nergĂ©tiques. Câest la principale matiĂšre premiĂšre des carburants qui alimentent les transports voitures, camions, avions. C'est aussi une matiĂšre premiĂšre irremplaçable pour l'industrie de la pĂ©trochimie pour un grand nombre de produits de la vie quotidienne matiĂšres plastiques, peintures, colorants, cosmĂ©tiques, etc. Enfin, le pĂ©trole sert aussi comme combustible dans le chauffage domestique et comme source de chaleur dans l'industrie, mais dans une moindre mesure ; il ne reprĂ©sente que 4,6 % de l'Ă©lectricitĂ© mondiale, les autres sources dâĂ©nergie Ă©lectrique Ă©tant nombreuses nuclĂ©aire, charbon, au gaz, hydraulique, Ă©olienne Le pĂ©trole satisfait plus de 30 % des besoins Ă©nergĂ©tiques de la planĂšte. Les produits dĂ©rivĂ©s du pĂ©trole les principaux polymĂšres et leurs applications PVC polychlorure de vinyle, application tuyaux rigides gouttiĂšres, etc., gaines Ă©lectriques, profilĂ©s, huisseries fenĂȘtres. Jadis les disques 33, 45 et 78 tours. PolyĂ©thylĂšne basse densitĂ© objets pour l'industrie automobile, sacs d'emballage de supermarchĂ©, films travaux publics, tuyaux et profilĂ©s, sacs poubelles, articles injectĂ©s mĂ©nagers et jouets, sacs congĂ©lation. PolyĂ©thylĂšne haute densitĂ© bouteilles et corps creux, tuyaux, fibres, objets moulĂ©s par injection. PolytetrafluoroĂ©thylĂšne PTFE revĂȘtement des poĂȘles Tefal, autres applications en chimie, etc. PolypropylĂšne articles moulĂ©s par injection pour les industries automobile, Ă©lectromĂ©nager, ameublement, jouet, Ă©lectricitĂ©, alimentation boĂźtes et bouteilles diverses, fils, cordages, films, sacs d'emballage, boĂźtier de phare, etc. PolystyrĂšne et copolymĂšres associĂ©s ABS emballages barquettes blanches, bĂątiment isolation polystyrĂšne expansĂ©, Bic Cristal transparent, automobile, Ă©lectromĂ©nager, ameublement bureau et jardin, jouets, bagages, emballages pour cosmĂ©tiques, mĂ©dicaments et produits alimentaires, contreportes de frigo. Poly-isobutĂšne, encore appelĂ© caoutchouc butyl applications chambres Ă air. PolybutadiĂšne BR utilisĂ© principalement pour la fabrication des pneus. StyrĂšne butadiĂšne SBR rubber ou encore caoutchouc synthĂ©tique latex par exemple, styrĂšne + butadiĂšne Ă©lastomĂšres. Applications pneus et joints, amortisseurs, tapis transporteurs, semelles, garnitures de pompes. Rentrent aussi dans la composition des bitumes pour rendre le revĂȘtement plus souple. Acrylates et mĂ©thacrylates, polymĂ©thyle mĂ©thacrylate PMMA. Applications en peintures, revĂȘtement de surface, fibres, adhĂ©sifs, encres, verriĂšres vitrages caravanes, avions, bateaux, verres de lunettes, lavabos, baignoires cabines de douches. Polyamides famille des nylons 6-6, 6 et 11, 12. Fibres d'habillement, piĂšces mĂ©caniques de frottements, rĂ©servoir Ă essence, seringues. Kelvar tissĂ© gilet pare-balle. Fibres et rĂ©sines polyesters Ă partir de l'acide tĂ©rĂ©phtalique ex paraxylĂšne+ Ă©thylĂšneglycol fibre Tergal, polyĂ©thylĂšne tĂ©rĂ©phtalate PET pour bouteilles. PolyurĂ©thanes polycondensation de diisocyanate et de diols. Exemple ex TDI toluĂšne diisocyanate, MDI diphĂ©nylmĂ©thane 4-4 diisocyanate,ou HMDI version hydrogĂ©nĂ©e et pour les diols PEG polyĂ©thylĂšne glycol ou polypropylĂšne glycol, PPG. Applications mousses rigides isolation thermique et phonique et semi-rigides rembourrage ameublement, garnissage des fauteuils, etc., revĂȘtements et adhĂ©sifs, vernis peintures. En enduction pour rideaux, tentures, bĂąches et stores. Polycarbonate rentre dans la composition des gilets pare-balles, casques de motos, bidons, bouteilles, biberons, moulinets de canne Ă pĂȘche, verres de sĂ©curitĂ©, boĂźtiers photos, feux clignotants, etc. La consommation mondiale de pĂ©trole reprĂ©sente 97,4 millions de barils par jour Mb/j en 2017, soit l'Ă©quivalent de 1 127 barils ou 179 000 litres par seconde. Quelle est l'origine de l'unitĂ© baril de pĂ©trole ? L'origine de cette unitĂ© remonte aux annĂ©es 1860-1870. Ă cette Ă©poque, des barils fabriquĂ©s pour d'autres industries et commerces whisky, huile de baleine, sel, poissons, etc. Ă©taient employĂ©s pour le stockage et le transport par train, bateau ou mĂȘme diligence du pĂ©trole. Leur capacitĂ© variait de 30 Ă 50 gallons amĂ©ricains de 110 Ă 190 litres. Pour une question de rationalisation, il fut convenu d'utiliser des barils de 40 gallons 151 litres. Mais ces barils en bois n'Ă©taient pas parfaitement Ă©tanches et pour ĂȘtre sĂ»r que le client ne soit pas lĂ©sĂ©, on dĂ©cida de surdimensionner de 5 % le volume des barils qui passĂšrent Ă 42 gallons 159 litres. Ces tonneaux de chĂȘne rĂ©alisĂ©s par des menuisiers coĂ»taient beaucoup plus cher que le contenu. Quand le commerce du pĂ©trole devint plus important, on utilisa des moyens plus appropriĂ©s olĂ©oducs, citernes mais en gardant toujours la mĂȘme unitĂ©. En fait, lorsque l'Ă©quivalence "1 baril = 42 gallons" s'imposa dĂ©finitivement, la plupart du pĂ©trole n'Ă©tait dĂ©jĂ plus transportĂ© de cette maniĂšre. Le double "b" de l'abrĂ©viation" bbl" et non " bl" est encore sujet de discussion ! Il viendrait du "b" de blue barrels, semble-t-il parce que la Standard Oil of California utilisait des barils bleus pour les distinguer de ceux des autres compagnies, ou, selon une autre version, parce que la couleur bleue identifiait les barils de 42 gallons, ou enfin selon une troisiĂšme pour les distinguer des autres barils contenant notamment du whisky. Comment trouve-t-on le pĂ©trole ? Lâexploration pĂ©troliĂšre commence par lâidentification dâindices permettant de supposer oĂč se trouve le pĂ©trole et en quelle quantitĂ©. GĂ©ologue et gĂ©ophysicien collaborent Ă cette enquĂȘte minutieuse Ă fort enjeu Ă©conomique qui commence Ă la surface de la terre pour descendre vers le sous-sol. La gĂ©ologie pĂ©troliĂšre ou lâobservation de la surface Câest la premiĂšre Ă©tape, qui permet de repĂ©rer les zones sĂ©dimentaires mĂ©ritant dâĂȘtre Ă©tudiĂ©es plissements, failles, etc.. Les gĂ©ologues utilisent des photographies aĂ©riennes et des images satellites puis vont sur le terrain examiner les affleurements. Ces derniers peuvent en effet renseigner sur la structure en profondeur. Ensuite lâanalyse en laboratoire dâĂ©chantillons de roche prĂ©levĂ©s permet de dĂ©terminer lâĂąge et la nature des sĂ©diments afin de cerner les zones les plus prometteuses. Cette Ă©tape reprĂ©sente 5 % du budget consacrĂ© Ă la prospection. La gĂ©ophysique ou lâĂ©tude des profondeurs Son objectif donner le maximum dâinformations pour que les forages soient entrepris ensuite avec le maximum de chance de succĂšs. Il sâagit essentiellement dâaccumuler des donnĂ©es sismiques riches en informations, grĂące Ă une sorte dâ"Ă©chographie" du sous-sol ou "sismique rĂ©flexion". Ces donnĂ©es sont obtenues Ă lâaide de vibreurs pneumatiques ou autres qui gĂ©nĂšrent de mini-Ă©branlements du sous-sol. Les signaux recueillis en surface sont traitĂ©s par de puissants logiciels de calcul qui reconstituent lâimage du sous-sol. Les piĂšges possibles mis en Ă©vidence sont classĂ©s selon leur probabilitĂ© dâexistence et leur volume prĂ©visionnel. Cette Ă©tape reprĂ©sente 15 % du budget consacrĂ© Ă la prospection. VĂ©rification des hypothĂšses Câest lâĂ©tape du forage dâexploration qui seule permet de certifier la prĂ©sence de pĂ©trole. On perce la roche Ă lâaide dâun trĂ©pan. Ă terre, lâensemble du matĂ©riel est manipulĂ© Ă partir dâun mĂąt de forage. En mer, l'appareil de forage doit ĂȘtre supportĂ© au-dessus de l'eau par une plateforme mĂ©tallique spĂ©cialement conçue. Le coĂ»t du forage dâexploration varie de 500 000 ⏠à terre, Ă 15 M⏠pour les puits en mer. Cette Ă©tape qui dure de deux Ă six mois est la plus lourde dans le budget dâexploration 60 % en moyenne. Ăvaluer la rentabilitĂ© du gisement Avant dâenvisager lâexploitation, il faut Ă©valuer la rentabilitĂ© du gisement volume des rĂ©serves rĂ©cupĂ©rables et conditions de production ne peuvent ĂȘtre dĂ©terminĂ©s quâen procĂ©dant Ă des forages de dĂ©linĂ©ation en vue de dĂ©limiter le gisement. Des Ă©quipes pluridisciplinaires constituĂ©es de gĂ©ologues, de gĂ©ophysiciens, dâarchitectes pĂ©troliers, de foreurs, de producteurs et dâingĂ©nieurs de gisement sont chargĂ©es dâĂ©tudier les rĂ©sultats issus de la phase de prospection. Leurs conclusions sont dĂ©terminantes pour limiter les risques financiers que prennent les compagnies pĂ©troliĂšres. En effet, sur cinq forages dâexploration, un seul, en moyenne, met en Ă©vidence une quantitĂ© de pĂ©trole suffisante pour justifier Ă©conomiquement son exploitation. Comment extrait-on le pĂ©trole ? Câest la phase dâexploitation du gisement qui demande la mise en place de tout lâĂ©quipement nĂ©cessaire forage de production appelĂ© "puits de dĂ©veloppement", installation de production, Ă©quipements de traitement et de comptage et systĂšme dâĂ©vacuation du pĂ©trole. Cette phase, qui reprĂ©sente 40 Ă 60 % du coĂ»t total dâun projet, sâĂ©tale sur deux Ă trois ans. La technique de forage la plus rĂ©pandue est celle du forage Rotary qui sâest beaucoup renouvelĂ©e, en particulier avec les forages dĂ©viĂ©s â permettant de contourner un obstacle souterrain â ou horizontaux â permettant de traverser le rĂ©servoir sur toute sa longueur. Les puits multidrains, quant Ă eux, permettent de limiter le nombre de forages, en traitant plusieurs parties du rĂ©servoir Ă partir dâun point unique. OĂč sont situĂ©s les gisements de pĂ©trole ? On dĂ©nombre environ 30 000 gisements rentables, de quelques dizaines Ă quelques centaines de km2. Parmi eux, lâon distingue 450 Ă 500 gisements dits "gĂ©ants" avec des rĂ©serves supĂ©rieures Ă 70 millions de tonnes, dont une soixantaine de "super-gĂ©ants" avec des rĂ©serves supĂ©rieures Ă 700 millions de tonnes. Ces gisements sont trĂšs inĂ©galement rĂ©partis 60 % des "super-gĂ©ants" sont au Moyen-Orient et reprĂ©sentent 40 % des rĂ©serves prouvĂ©es de la planĂšte. Les 2/3 des rĂ©serves mondiales de pĂ©trole sont concentrĂ©es au Moyen-Orient. Les rĂ©serves prouvĂ©es une notion clĂ© Dans la mesure oĂč le pĂ©trole nâest pas une Ă©nergie renouvelable, lâĂ©valuation des rĂ©serves revĂȘt de lâimportance. Les rĂ©serves correspondent aux volumes de pĂ©trole rĂ©cupĂ©rables aux conditions techniques et Ă©conomiques du moment dans des gisements exploitĂ©s ou en passe de lâĂȘtre. Les rĂ©serves prouvĂ©es sont les quantitĂ©s de pĂ©trole dont l'existence est Ă©tablie et dont les probabilitĂ©s de rĂ©cupĂ©ration dans le cadre des donnĂ©es disponibles, de la technique d'extraction et des conditions Ă©conomiques, sont d'au moins 90 %. En moyenne seul 35 % des volumes de pĂ©trole contenus dans les gisements est rĂ©cupĂ©rĂ©. Une amĂ©lioration des techniques dâextraction peut permettre dâaccroĂźtre les rĂ©serves ; techniques qui, avec un prix Ă©levĂ© du baril, peuvent devenir rentables. Le pĂ©trole offshore Les bassins sĂ©dimentaires offshore situĂ©s par moins de 500 mĂštres d'eau reprĂ©sentent plus de 30 millions de km2, soit une superficie Ă©quivalente Ă celle de l'Afrique. C'est dans cette tranche d'eau que l'on trouve une grande partie des rĂ©serves et de la production mondiale actuelles 30 % de la production mondiale, 20 % des rĂ©serves. La production offshore est donc indispensable Ă notre approvisionnement Ă©nergĂ©tique. La production par grande profondeur d'eau > 1 000 m d'eau a connu des avancĂ©es technologiques majeures. Cette production reste cependant particuliĂšrement complexe et coĂ»teuse, et reprĂ©sente, encore aujourd'hui, un challenge technologique, les cibles de l'exploration Ă©tant toujours plus profondes, plus complexes. La production de pĂ©trole offshore Ă©tait en 2017 de 27 Mb/j soit 29 % de la production mondiale. Les trois plus gros producteurs sont lâArabie saoudite, les Ătats-Unis et la Russie. Comment transporte-t-on le pĂ©trole ? Les zones de production Ă©tant concentrĂ©es gĂ©ographiquement, elles sont souvent Ă©loignĂ©es des zones de consommation vers lesquelles le pĂ©trole devra ĂȘtre acheminĂ©, par voie maritime ou par olĂ©oduc le principal atout du transport maritime est la souplesse Ă chaque instant, on peut modifier la destination d'un navire, lâolĂ©oduc ou pipeline reprĂ©sente un lourd investissement, mais il offre un faible coĂ»t dâutilisation. Le raffinage, une Ă©tape clĂ© Le pĂ©trole brut nâest pas utilisĂ© tel quel, mais transformĂ© en diffĂ©rents produits finis carburants, combustibles, matiĂšres premiĂšres pour la pĂ©trochimie et autres produits spĂ©cifiques bitume, huiles lubrifiantes. Câest l'objectif du raffinage mettre Ă la disposition du consommateur des produits de qualitĂ©, dans le respect de normes prĂ©cises, notamment environnementales, et aux quantitĂ©s requises par le marchĂ©. Cette Ă©tape regroupe diffĂ©rentes opĂ©rations âą lâobtention de produits intermĂ©diaires par distillation Les trois principales "coupes" pĂ©troliĂšres sont obtenues dans une tour de distillation les lĂ©gers gaz, naphta et essences, les moyens kĂ©rosĂšne, diesel et fuel domestique et les lourds fuel lourd ou rĂ©sidu atmosphĂ©rique. âą lâamĂ©lioration de la qualitĂ© Cette opĂ©ration consiste Ă Ă©liminer, dans les diffĂ©rentes coupes, certains composĂ©s indĂ©sirables comme le soufre. âą la transformation de coupes lourdes en coupes lĂ©gĂšres Ă l'aide de procĂ©dĂ©s dĂ©diĂ©s, les produits lourds de moins en moins consommĂ©s type fuel lourd sont transformĂ©s en produits moyens fortement demandĂ©s essence et kĂ©rosĂšne. Les unitĂ©s de raffinage impliquĂ©es sont "spĂ©cifiques". Elles doivent gĂ©nĂ©ralement travailler Ă haute tempĂ©rature et/ou forte pression pour gĂ©nĂ©rer des hydrocarbures plus lĂ©gers, par craquage, et amĂ©liorer leur qualitĂ©, la plupart des composĂ©s indĂ©sirables soufre, mĂ©taux, etc. Ă©tant plutĂŽt concentrĂ©s dans les coupes initialement lourdes. âą la prĂ©paration finale des produits par mĂ©lange On obtient les produits finis par mĂ©lange des produits intermĂ©diaires ou semi-finis. Pour faire face Ă cette sĂ©rie dâopĂ©rations, les raffineries doivent disposer dâimportants volumes de stockage, dâinstallations de rĂ©ception des produits bruts et dâexpĂ©dition des produits finis. Les Ă©tapes du raffinage Fil d'actualitĂ©s
Quelles sont les voies de demain pour produire du froid ? Le 1er appel Ă projets lancĂ© par lâADEME fin 2015 avait une prioritĂ© faire Ă©merger des technologies innovantes de climatisation durable, conciliant efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique et faible Ă©mission de gaz Ă effet de serre. BĂ©nĂ©fice induit pour les entreprises industrielles et tertiaires, une facture Ă©nergĂ©tique allĂ©gĂ©e. Zoom sur quatre projets en action parmi les huit laurĂ©ats froid constitue-t-il un nouvel enjeu de la transition Ă©nergĂ©tique ? Les pics de consommation dâĂ©tĂ© pourraient-ils faire peser des risques tout aussi importants que les pics de consommation en hiver ? Selon RTE1, une augmentation dâun seul degrĂ© dans la tempĂ©rature dâune journĂ©e en pĂ©riode caniculaire induit un appel de puissance dâenviron 400 MW, en raison dâun usage accru de la climatisation. Lâinnovation vers une climatisation durable prend alors tout son sens. Une Ă©tude amĂ©ricaine2 confirme Ă©galement la tendance lâaugmentation de lâusage des climatiseurs dans les zones tropicales et subtropicales va aggraver le rĂ©chauffement climatique par une augmentation de la demande en Ă©nergie et en Ă©missions de CO2. DerniĂšre preuve en date dâune prise de conscience mondiale, le 15 octobre dernier, prĂšs de 200 pays se sont engagĂ©s Ă mettre fin Ă lâusage des gaz HFC hydrofluorocarbures dâici Ă 2050 - gaz dont lâeffet de serre est 14 000 fois plus puissant que celui du Ă projets de lâADEME sur la climatisation durable et le froid du futur avait justement vocation Ă encourager le dĂ©veloppement de solutions froid » efficaces et durables. Il visait notamment Ă supprimer ou Ă rĂ©duire significativement lâusage des fluides frigorigĂšnes les plus polluants HFC. Parmi les alternatives de climatisation durable proposĂ©es par les huit laurĂ©ats, plusieurs projets tirent parti des interactions possibles entre chaud et froid, de la valorisation de chaleur fatale et dâĂ©nergie renouvelable. Retour sur les atouts de quatre projets innovants visant de nouvelles solutions de conditionnement dâair pour le tertiaire, le commerce et les industriels tout en gĂ©nĂ©rant des Ă©conomies sur la facture. Sommaire 1. ETT, la chaleur fatale pour produire un chaud et froid simultanĂ©s2. PV Cooling, une climatisation durable Ă Ă©nergie solaire avec pompe Ă chaleur PAC3. Sustainair, de lâair frais et neuf Ă base dâeau et de chaleur renouvelable4. Optidec, le rafraichissement durable, compromis entre coĂ»t et performance1 - ETT, la chaleur fatale pour produire un chaud et froid simultanĂ©sDe la climatisation durable en jouant en mĂȘme temps sur le chaud et le froid, tel est justement le parti pris retenu par lâentreprise bretonne Energie Transfert Thermique ETT avec le soutien du PĂŽle Cristal et de lâInstitut National des Sciences AppliquĂ©es de du chaud et du froid par rĂ©cupĂ©ration dâĂ©nergie en circuit fermĂ© nâest pas nouveau. Mais ici, lâinnovation de la thermo-frigo-pompe rĂ©side en plusieurs points. Dâabord, lâutilisation de propane remplace le fluide frigorigĂšne habituel moyennant un trĂšs faible impact environnemental. Le Potentiel de RĂ©chauffement Global PRG du propane est en effet environ 500 fois moins Ă©levĂ© quâun fluide frigorifique traditionnel de type HFC. De plus, grĂące Ă un systĂšme de rĂ©gulation optimisĂ© et un circuit frigorifique original, il permet Ă partir dâun seul et mĂȘme systĂšme, de passer dâun mode Ă lâautre sans interruption. Force du projet ? GrĂące Ă la rĂ©cupĂ©ration dâĂ©nergie fatale, le systĂšme de climatisation durable ETT produit simultanĂ©ment de lâeau chaude sanitaire, de la climatisation et du chauffage, le tout Ă des coĂ»ts dâexploitation bien infĂ©rieurs Ă ceux dâune pompe Ă chaleur rĂ©versible. JusquâĂ prĂ©sent le chauffage faisait partie des besoins dominants des secteurs rĂ©sidentiels et tertiaires, explique FrĂ©dĂ©ric Bazantay, directeur du PĂŽle Cristal. Aujourdâhui, avec lâĂ©volution thermique des bĂątiments, les bĂątiments basse consommation ou les bĂątiments Ă Ă©nergie positive, on assiste Ă une inversion dâimportance entre les besoins de chauffage et dâeau chaude sanitaire, dĂ©sormais devenus prééminents. »Cette solution tout-en-un sâavĂšre ainsi trĂšs adaptĂ©e pour lâhĂŽtellerie, la restauration, les Ă©tablissements pour personnes ĂągĂ©es du fait dâimportants besoins simultanĂ©s dâeau chaude sanitaire et de climatisation ou de chauffage. Elle lâest Ă©galement pour les bureaux. Actuellement, les surfaces vitrĂ©es des bureaux entraĂźnent des besoins de chaud et de froid Ă lâĂ©chelle dâune mĂȘme journĂ©e, explique FrĂ©dĂ©ric Bazantay. Plus globalement, cette solution commercialisĂ©e au premier trimestre 2017 permettra dâapporter des rĂ©ponses Ă trois usages avec un mĂȘme Ă©quipement, tout en rĂ©duisant drastiquement la facture Ă©nergĂ©tique. »2 - PV Cooling, une climatisation durable Ă Ă©nergie solaire avec pompe Ă chaleur PACAtisys Concept a dĂ©veloppĂ© PV Cooling une solution innovante de climatisation durable utilisant lâĂ©nergie solaire. Contrairement aux climatisations solaires existantes fondĂ©es sur des techniques de sorption3 souvent complexes et coĂ»teuses, notre systĂšme de climatisation durable utilise les panneaux photovoltaĂŻques comme une ressource Ă©lectrique couplĂ©e Ă une pompe Ă chaleur » explique Philippe Esparcieux, directeur scientifique de la sociĂ©tĂ© Atysis Concept qui dĂ©veloppe PV Cooling. Pour gĂ©rer lâintermittence de la ressource solaire sans descendre sous un certain seuil de puissance obligeant lâextinction et le rallumage des compresseurs, nous devons sĂ©curiser la puissance Ă©lectrique dĂ©livrĂ©e par le champ photovoltaĂŻque Ă lâaide dâun apport externe rĂ©seau, batterie ». Par ailleurs, lâappel Ă projets climatisation durable exigeait que le Pouvoir de RĂ©chauffement Global PRG du fluide frigorigĂšne soit infĂ©rieur Ă 150. Câest pourquoi nous avons choisi le propane qui prĂ©sente un PRG infĂ©rieur Ă 10 » prĂ©cise Ă son tour Olivier Baup, responsable du ça marche concrĂštement ? La puissance fournie par les panneaux photovoltaĂŻques alimente la pompe Ă chaleur Ă©quipĂ©e de deux compresseurs conçus pour fonctionner avec une puissance adaptĂ©e Ă la ressource solaire variable. Tous les composants sont validĂ©s mais câest leur assemblage qui est innovant et qui permettra de proposer des solutions de climatisation durable Ă grande Ă©chelle 100 KW thermique.Force du projet ? La valeur ajoutĂ©e de la climatisation solaire, câest que le besoin et la ressource sont synchronisĂ©s, insiste Philippe Esparcieux. Dans les rĂ©gions Ă fort ensoleillement, câest au moment oĂč les besoins en climatisation sont les plus Ă©levĂ©s que les panneaux photovoltaĂŻques produisent le plus ». Lâentreprise travaille en partenariat avec le bureau dâĂ©tudes thermiques Neotherm Consulting, la sociĂ©tĂ© Tecsol spĂ©cialiste des techniques solaires et EDD fabricant de pompes Ă chaleur. Pour Atisys Concept, lâobjectif est dâorchestrer lâensemble du dispositif suivant les types de scĂ©narios avec notamment un enjeu sâeffacer du rĂ©seau. Par exemple en rĂ©gion PACA, alors que la ligne Ă©lectrique est surchargĂ©e en Ă©tĂ©, cette solution de climatiseur durable permettra de produire du froid sans impacter le rĂ©seau » indique Olivier Baup. Un pari Ă©conomiquement rentable dĂšs 2017 car Atisys estime quâen couvrant 80 % des besoins, les panneaux photovoltaĂŻques vont attĂ©nuer le montant de la facture Ă©nergĂ©tique. 3 - Sustainâair, de lâair frais et neuf Ă base dâeau et de chaleur renouvelable La particularitĂ© de la centrale de traitement dâair de Sustainâair qui produit de lâair chaud en hiver et de lâair froid en Ă©tĂ©, rĂ©side dans sa technologie inĂ©dite. Ici, la climatisation durable fonctionne uniquement avec de lâair et de lâeau, sans groupe froid ni fluide frigorigĂšne mais en sâappuyant sur une source de chaleur renouvelable solaire thermique, chaleur fatale, biomasse ou rĂ©seaux de chaleur urbains. En Ă©tĂ©, lâentreprise produit du froid en deux Ă©tapes assĂšchement puis rĂ©humidification. Pourquoi ce double systĂšme ? On connaĂźt le principe de rafraichissement de lâair avec de lâeau en humidifiant une piĂšce, on baisse la tempĂ©rature de lâair, explique Thierry Lamouche, directeur de Sustainâair. Mais lâĂ©tĂ©, lâair Ă©tant dĂ©jĂ trĂšs humide, sa capacitĂ© de refroidissement est limitĂ©e Ă quelques degrĂ©s. Si avant dâhumidifier lâair extĂ©rieur, on commence par le dessĂ©cher, on augmente alors considĂ©rablement sa capacitĂ© de refroidissement. » La premiĂšre Ă©tape avec ce climatiseur durable consiste donc Ă faire passer lâair extĂ©rieur Ă travers une roue de dessiccation systĂšme qui absorbe lâhumiditĂ© grĂące au silicagel qui assĂšche lâair. Les panneaux solaires thermiques vont contribuer Ă cette premiĂšre Ă©tape en apportant la chaleur nĂ©cessaire pour rĂ©gĂ©nĂ©rer la roue avec un ballon tampon pour gĂ©rer lâintermittence de la ressource. AprĂšs un passage dans une deuxiĂšme roue pour prĂ©-refroidir lâair, lâair va ĂȘtre rĂ©humidifiĂ© par une fine pulvĂ©risation de gouttelettes qui le fait descendre en tempĂ©rature. Force du projet ? La climatisation durable, mise au point Ă partir dâun programme de R&D avec lâEcole des Mines, offre une capacitĂ© de refroidissement bien supĂ©rieure aux centrales de traitement dâair classique. A partir dâun air extĂ©rieur Ă 36°C, on peut obtenir un air ambiant Ă 20°C. Mieux, les bĂątiments deviennent autonomes en Ă©nergie pour les besoins de climatisation et de chauffage en utilisant une ressource renouvelable solaire, chaleur fatale des usines Ă proximitĂ© ou biomasse des rĂ©seaux de chaleur urbains. Depuis le dĂ©pĂŽt de son brevet en 2016, Sustainair a dĂ©marrĂ© la commercialisation. Par rapport Ă une centrale dâair conventionnelle, notre systĂšme de climatisation durable rĂ©duit la facture Ă©nergĂ©tique de 80 % sur la partie chauffage et climatisation » explique Thierry Lamouche. Un logiciel de simulation permet Ă partir de besoins dĂ©finis en amont, la mise au point dâun dispositif Ă la carte. Nous pouvons jouer de maniĂšre trĂšs fine sur le degrĂ© dâhygromĂ©trie, souvent essentiel pour nombre dâindustriels ». Au-delĂ des bĂ©nĂ©fices environnementaux, la centrale fonctionne en tout air neuf. Chez nous, 100 % de lâair entrant est nouveau et subit Ă lâentrĂ©e deux filtrages par les humidificateurs-purificateurs, insiste Thierry Lamouche. Lâair du bĂątiment est rejetĂ© Ă lâextĂ©rieur sans ĂȘtre recyclĂ© ce qui garantit une grande puretĂ© de lâatmosphĂšre, stratĂ©gique pour certains secteurs. »4 - Optidec, un climatiseur durable, compromis entre coĂ»t et performanceSpĂ©cialiste de la climatisation et du traitement dâair, lâentreprise Osmose a mis au point OptiDEC Optimisation de la technologie DEC â Dessicant Evaporating Cooling. FondĂ© sur les mĂȘmes principes que la technologie dâassĂšchement-humidification prĂ©cĂ©dente, le procĂ©dĂ© de climatisation durable utilise lâeau comme un rĂ©frigĂ©rant au contact direct de lâair. Pour augmenter lâhumidification et donc le rafraĂźchissement de lâair, une roue de dessiccation placĂ©e en amont dessĂšche lâair neuf avant Urruti, ingĂ©nieur R&D chez Osmose illustre Ă son tour le procĂ©dĂ© de climatisation durable qui permet de rafraĂźchir lâair sans compresseur, ni fluide frigorigĂšne. Prenons lâexemple dâune cascade, explique-t-il. A proximitĂ© de la chute dâeau, lâair est plus frais car il a Ă©tĂ© refroidi par lâĂ©vaporation de lâeau dans lâair. Câest le principe du refroidissement adiabatique ». Ainsi, pour obtenir le rafraichissement de lâair, le systĂšme Optidec dessĂšche dâabord lâair neuf avec la roue de dessiccation puis refroidit lâair sec par un Ă©changeur thermique. Lâair subit un deuxiĂšme refroidissement par un humidificateur adiabatique qui va projeter de fines particules dâeau dans lâair. Lâair frais peut alors ĂȘtre soufflĂ© dans le bĂątiment Ă refroidir. A lâarrivĂ©e, la tempĂ©rature de lâair aura baissĂ© de 8 Ă 10°C. Force du projet ? Lâoptimisation coĂ»t-performance. Chez Osmose, le dĂ©monstrateur OptiDEC est en pleine phase dâexpĂ©rimentation. Nous cherchons Ă obtenir le meilleur compromis en termes de coĂ»t et de performance, explique Matthieu Martins, Docteur-ingĂ©nieur R&D chez Osmose. Nous visons un coĂ»t dâinvestissement infĂ©rieur Ă 1500 âŹ/kW froid et un gain Ă©nergĂ©tique de 20% par rapport aux solutions DEC Dessicant Evaporating cooling existantes. Face Ă une installation et une utilisation encore onĂ©reuse, nous cherchons Ă diminuer les coĂ»ts au maximum pour dĂ©mocratiser cette solution. ». Une fois les essais de performance et dâoptimisation de la rĂ©gulation rĂ©alisĂ©s, le produit devrait ĂȘtre commercialisĂ© dĂšs la fin 2017.1 Rapport RTE - Offre-demande dâĂ©lectricitĂ© en France Ă©tĂ© 20152 Etude de la Business School de lâUniversitĂ© de Californie Ă Berkeley, publiĂ©e en 2015 Contribution of air conditioning adoption to future energy use under global warming».3 RĂ©tention dâun gaz par un liquide ou un solide par absorption ou par adsorption phĂ©nomĂšne de surface par lequel des molĂ©cules de gaz ou de liquide se fixent sur les surfaces solides des adsorbants charbon, sel de silice par ex
a trois on a moins froid exploitation