Homepageof ConcertoNet.com, the Classical Music Network. Back. La saison 2019-2020 à Paris 09/01/2019 En raison de la richesse de la saison musicale à Paris et en région d’Ile-de-France, ConcertoNet propose une sélection afin de mettre en valeur – non sans assumer une inévitable subjectivité et prendre le risque d’être démenti par les faits – les principaux événements, selon
ELTRIO DE MIS AMORES samedi 2 avril 2022 à 20h30 AUDITORIUM JEAN MOULIN, Le Thor. Musique du monde Le chant tient une place à part dans la vie d’Agnès Jaoui. Chant classique à 15 ans, Conservatoire de Paris à 17 ans, puis celui d’Enghien, où elle put approfondir et sculpter sa voix aux accents graves de soprano dramatique. Puis le
Dansle cadre de la Fête de la musique, avec Agnès JAOUI. Direction le Sud « Trois voix, une guitare, un bandonéon, un concert presque acoustique, presque en famille, con mis amores.
Eltrio de mis amores est avant tout une histoire d’amitié, celle qui lie Agnès Jaoui à ses deux complices virtuoses : l’Argentin Fernando Fiszbein et le Cubain Roberto Gonzalez Hurtado. De sa voix chaude et cristalline, elle interprète les succès de ses trois précédents albums (Canta, Dans mon pays et Nostalgias), ainsi que de vibrantes chansons d’amour qui témoignent de sa
DominiqueA, nom de scène de Dominique Ané, né le 6 octobre 1968 à Provins en Seine-et-Marne, est un auteur-compositeur-interprète français. Il est considéré comme l'un des fondateurs de la « nouvelle scène française », au début des années 1990. Biographie Famille et formation. Dominique Ané est le fils unique d'un professeur du secondaire d'origine ariégeoise et d'une
MarianneGandolfi dite Marianne James [1], née le 18 février 1962 à Montélimar, est une auteure-compositrice-interprète, guitariste et actrice française.. Elle a emprunté le nom « James » à son parrain Pierre Jame après son décès, avec une allusion à la jam session [2].. Biographie. Née à Montélimar, Marianne Gandolfi grandit dans la boutique familiale, place du Marché, avec
. Que fait la comédienne et réalisatrice Agnès Jaoui lorsqu’elle délaisse planches et caméras ? La réponse est connue du grand public depuis 2006 de la musique. Il y a treize ans en effet, sortait Canta », le premier album de celle que le cinéma français considère déjà à l’époque comme l’une de ses plus brillantes représentantes. C’était risqué, se souvient l’intéressée. En France, on n’aime pas trop que les comédiennes se mettent à chanter ». L’accueil sera pourtant favorable, d’autant qu’Agnès Jaoui fait d’emblée des choix artistiques affirmés, affichant sa préférence pour les rythmes latins, la bossa-nova et le flamenco. Pas vraiment un choix dicté par le ans plus tard, elle s’apprête à investir les terres bretonnes le temps d’un été *, avec El Trio de Mis Amores, un groupe animé par les complices Fernando Fizsbein guitare et Roberto Gonzalez Hurtado guitare et chant. Ce sont non seulement mes deux amis mais aussi des artistes magnifiques, qui sont aux antipodes l’un de l’autre », note la Fiszbein, par ailleurs compositeur des musiques des films d’Agnès Jaoui, est un musicien surdiplômé alors que le Cubain Hurtado a ce talent et cette sensibilité qui n’appartiennent qu’aux autodidactes », souligne-t-elle avec admiration. Entre eux, elle est le trait d’union » qui ne se lasse pas d’écouter le son que produisent ces correspondances ».Avant de venir fouler avec son trio les terres armoricaines de Lanrivain, Agnès Jaoui aura eu le temps de voir vivre sa Tosca », dont elle a assuré la mise en scène dans le cadre du festival itinérant Opéra Plein Air. Une expérience qu’elle accueille avec beaucoup de calme Je n’ai pas eu peur dans la mesure où, dans la logique de mon parcours, je me suis sentie légitime pour tenter cette aventure ».Et pourquoi pas une comédie musicale ?Comédienne, réalisatrice, metteur en scène, Agnès Jaoui a aussi été élève du Conservatoire de musique d’Enghien, où elle a un temps imaginé poursuivre une carrière de chanteuse lyrique avant d’opter pour le théâtre. Le résultat ? Cela a demandé beaucoup de travail, bien sûr, mais c’est allé au-delà de mes attentes. Déjà , vivre dans la musique, c’est pour moi de la joie pure mais, en plus, j’ai eu affaire à une troupe talentueuse et humainement merveilleuse », musique, absolument essentielle » dans sa vie, la réalisatrice du Goût des autres », biberonnée aux longs-métrages de Jacques Démy, ne détesterait pas la marier avec sa passion du grand écran. Une comédie musicale ? Ça me plairait beaucoup. Mais tout en sachant que c’est l’une des choses les plus difficiles du monde, et qu’un rien peut tout faire dérailler ». Alors, si elle ne s’interdit pas d’y réfléchir » avec Jean-Pierre Bacri, son complice de toujours, Agnès Jaoui attend l’instant accueil incroyable » en BretagneEn attendant, elle viendra cet été partager sa passion de la musique avec les festivaliers bretons, sur une terre qu’elle aime et où elle se sent parfaitement à l’aise ». Vous allez trouver ça con, mais je vous assure que c’est l’endroit où on est le mieux accueillis. Des directeurs de salle au public en passant par les techniciens, la Bretagne et les Bretons nous font à chaque fois un accueil incroyable ». Un rang à tenir pour les festivaliers. Sachant qu’Agnès Jaoui et son trio, eux, feront tout pour être à la hauteur.* El trio de mis amores », en concert le dimanche 18 août, à 15 h, à Lanrivain, dans le cadre du festival des Lieux Mouvants.
Sortir Strasbourg Concerts Français Gratuit Rock Pop Français Electro Classique Jazz/Soul/Funk Hip-Hop/Rap World/Reggae DATE Mardi 5 novembre 2019 HORAIRE 2030 TARIF De 12 à 22 euros ATTENTION événement terminé ! Evénement proposé via notre partenariat avec Carrefour SpectaclesAgnès Jaoui nous avait laissé un souvenir inoubliable dans sa grande humilité…Vous connaissez certainement Agnès Jaoui comme comédienne, scénariste et réalisatrice de grand talent… Mais saviezvous qu’à l’âge de 18 ans elle se destinait à une carrière de chanteuse classique, lorsqu’elle découvrit le théâtre et là … Vous connaissez la suite ?!… En 1998, elle reçoit le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour le film On connaît la chanson », et a reçu quatre fois le César du meilleur scénario original ou adaptation. Son film Le Goût des autres » a par ailleurs reçu le César du meilleur film en 2001. Ces six prix en font la femme la plus récompensée aux Césars. Elle est surtout connue du grand public pour son association avec Jean-Pierre Bacri, avec lequel elle a joué et coécrit plusieurs pièces de théâtre et films. Elle a aussi collaboré à plusieurs reprises avec les acteurs Bruno Podalydès, Karin Viard… Réservation PMR Quand ? Horaires AGNES JAOUI - EL TRIO DE MIS AMORES Mardi 5 novembre 2019 Horaires 2030 Autres Concerts le même jour
Agnès Jaoui mène, en parallèle de sa vie de comédienne et réalisatrice, une carrière de chanteuse lyrique. Avec ce spectacle, elle s’attelle à un répertoire latin, en trio voix, guitare, bandonéon, pour un concert presque acoustique, entre de Roberto González Hurtado et Fernando Fiszbein, con mis amores » selon ses mots, Agnès Jaoui se glisse tour à tour dans la peau d’une pasionaria du fado, d’une carioca ou d’une cubanita, dans le prolongement de son premier album Canta, qui avait obtenu la Victoire de la musique dans la catégorie album musique du monde ». En espagnol ou en portugais, elle nous partage des chansons d’amour vibrantes et vivantes réjouissant !Saison 19/ 20H30EN CRÉATION DURÉE ENV. 1H30LIEUGRANDE SALLETARIF SPÉCIAL 35€ / 28€ / 25€ / 12€ ?× Plein tarif Tarif réduit Tarif abonné Tarif abonné réduit Tarif -12 ans A+ 31 26 26 13 10 € A 27 22 22 10 8 € B 24 19 19 10 8 € C 20 15 15 10 8 € P&G 10 10 10 10 8 € TS Tarif spécial TAS Tarif A Auditorium Seynod10 € / 7 € / 7 € / 7 € / 7 € TAS Tarif B Auditorium Seynod21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 € TU Tarif unique EL Entrée libre © Gilles Vidal © Gilles Vidal © Gilles Vidal Distributions CréditsBiographieLa presse en parleavec Agnès Jaoui chant Fernando Fizsbein guitare Roberto Hurtado production Les visiteurs du soir Agnès Jaoui connaît la chanson. Ceux qui l’ignorent n’ont sans doute pas observé avec toute l’attention requise son itinéraire de comédienne, scénariste et réalisatrice, dont pas mal de chemins plus ou moins découverts conduisaient vers des pistes musicales. Aux côtés d’Alain Resnais, les airs populaires agissaient comme des rustines pour les dégonflés de la comédie humaine, ou comme pansements chez les grands blessés des relations sociales et amoureuses. Dans Un air de famille, c’était Come prima de Dalida qui venait recoudre les souvenirs d’une fratrie effilochée. Plus récemment, en 2004, elle interprétait dans Le rôle de sa vie de François Favrat un virevoltant boléro cubain, Lo Dudo, tandis qu’elle s’offrait dans son propre long métrage, Comme une image, le rôle d’un professeur de chant. Une façon symbolique de mettre en miroir pour mieux les rejoindre ces deux voies entre lesquelles, à une époque, elle fut contrainte de faire un choix ô combien déterminant pour la suite des opérations, à l’image des personnages de Smoking/No Smoking. Longtemps, le chant lyrique tint pourtant la corde vocale et sensible chez Agnès. Notamment en raison de l’amour de son père pour l’opéra, dont les effluves capiteuses se mélangeaient à la maison avec les parfums plus discrets de Brassens ou Mouloudji. À quinze ans, elle entreprît sérieusement le chant classique, allant jusqu’à fréquenter deux ans plus tard le Conservatoire du 7e arrondissement, puis celui d’Enghien, où elle put approfondir et sculpter comme un deuxième souffle imaginaire sa voix aux accents graves de soprano dramatique. Puis le théâtre vint tout chambouler, même si à l’école du Théâtre des Amandiers de Nanterre, sous la férule de Patrice Chéreau, elle fit la rencontre d’une prof spécialisée dans le chant baroque, Béatrice Val, qui est encore aujourd’hui sa maîtresse à chanter. L’écriture pour le théâtre et le cinéma, le dévorant travail d’actrice et de metteur en scène l’ont certes éloignée peu à peu des grands airs du répertoire, qu’elle n’interprèterait plus désormais que pour son plaisir ou en de très rares occasions publiques, notamment avec l’Ensemble Canto Allegre et l’Orchestre Lamoureux. Mais Agnès Jaoui n’a jamais pour autant renoncé à chanter, elle attendait simplement le bon déclic, le révélateur, et celui-ci aura nécessité plusieurs étapes. En tant que spectatrice/auditrice, les films de Pedro Almodovar et l’utilisation toujours opportune de chansons populaires latines par le réalisateur phare de la Movida seront une première interpellation. Parmi les musiques de toutes sortes et provenances qu’Agnès a toujours enchaînées sur sa bande son personnelle, son attirance pour les rythmes et mélodies latinos deviendra bientôt irrépressible. Un voyage à Cuba il y a neuf ans, bien avant la déferlante du Buena Vista Social Club, achèvera de la convaincre que ce mode de chant à la fois passionnel et euphorique, intime et flamboyant, était taillé sur mesure pour elle. De là , elle commencera à tracer les points de liaison qui lui serviront peu à peu à constituer sa propre cartographie musicale parmi les continents et océans de musiques qu’elle découvrait en chemin Son, boléro, bossa, fado, flamenco, Cuba, Brésil, Portugal, Andalousie… Agnès Jaoui connaît la musique, et là il suffit d’écouter son premier album pour immédiatement s’en convaincre. L’histoire de Canta a pour origine un premier spectacle, Historias de amor, qu’Agnès a discrètement trimballé dans quelques villes de France au début du printemps 2005. Une série de concerts sans tapage initiée par le producteur Olivier Gluzman, prolongement aussi naturel que possible de l’expérience qu’Agnès avait commencé à vivre en privé lorsqu’elle chantait en communion avec ses amis cubains, argentins ou boliviens. Des plaisirs simples et néanmoins multiples qu’elle aura tiré de cette aventure, dont il aurait été dommage ne pas donner suite, de la confiance aussi qu’elle a acquise sur scène, Agnès a mûri l’idée d’un album. Un disque en prolongement logique de son métier puisque, selon elle, le rythme et la justesse sont déjà les composantes principales du jeu de l’acteur, du scénario et de la mise en scène. » À l’écouter aujourd’hui, on croirait qu’Agnès Jaoui chante ainsi depuis toujours, tant elle ne semble jouer aucun rôle de composition lorsqu’elle se glisse tour à tour dans la peau d’une passionaria du fado, d’une carioca ou d’une cubanita, intronisée de la plus belle des façons par deux de ses idoles la Brésilienne Maria Bethânia et la portugaise Misia qui ont accepté de lui donner respectivement la réplique sur Samba em preludio et Fado de retorno, deux des vertiges de l’album. Canta est ainsi avant tout le résultat de plusieurs rencontres croisées dont Agnès serait le carrefour, et l’on se rend assez vite compte en l’écoutant qu’elle n’a surtout pas cherché à en occuper les premiers plans en permanence. Elle partage ainsi souvent le micro avec Marcos Arieta, un ami péruvien à la belle voix ébréchée et par ailleurs compositeur de deux des chansons originales de l’album. On y retrouve également pour deux titres les Espagnols de Elbicho, le groupe qui a préservé le flamenco de l’arthrose en lui fouettant les sangs, devant lequel Agnès était tombée en arrêt lors d’un concert à Valence. Deux autres personnages de la plus haute importance l’accompagnent depuis l’origine dans sa mue vers la chanson il s’agit des guitaristes Roberto Gonzalez Hurtado et Dimas Martinez Dubost. Ce dernier, qui fut en charge de la plupart des arrangements délicats et tempérés de l’album, signe également le bouleversant Milonga del navigante où Agnès endosse cette fois une robe de gitane sur un thème du groupe manouche toulousain Samarabalouf, dévoilant encore d’autres parcelles de son jardin secret musical. Enfin, pour mettre toute cette joyeuse frénésie dans le bon ordre, canaliser les enthousiasmes, il fallait trouver quelqu’un capable d’apporter à la fois un regard extérieur et une expérience multipiste pouvant donner sa cohésion à tout l’album. En rejoignant l’écurie Tôt ou Tard, Agnès fit la connaissance de l’homme idéal pour un tel challenge en la personne de Vincent Segal, violoncelliste -M-, Bumcello et réalisateur Jeanne Cherhal dont les talents de révélateur ne sont plus à démonter. Le résultat parle d’ailleurs de lui-même douze chansons d’amour vibrantes et vivantes qui donnent envie d’inventer pour elles un nouvel adjectif réjouissant ! Fernando Fiszbein est né en 1977 en Argentine à Buenos Aires. Il est compositeur, bandonéoniste et guitariste. Depuis 2000, il vit en France, où il poursuit ses études de composition avec Ivan Fedele au CNR de Strasbourg. Il intègre ensuite le CNSMD de Paris, avant de suivre le cursus d’informatique musicale de l’IRCAM. Ses compositions ont été interprétées par les principaux ensembles spécialisés français et européens et il a obtenu différents prix internationaux. Intéressé par le cinéma, il a composé des musiques de films, notamment pour Au bout du conte et Place publique d’Agnès Jaoui, qu’il accompagne aussi dans ses spectacles musicales. Le théâtre musical a une place privilégiée dans son répertoire, lui permettant de conjuguer son amour pour la musique, la littérature, et les arts scéniques. Il est auteur et librettiste de son opéra Avenida de los Incas 3518 2015, co-librettiste de L’homme qui aimait les chiens 2017 et compose actuellement son troisième opéra autour de l’œuvre de Witold Gombriwicz. Réunissant son activité de compositeur et d’interprète, il fonde en 2013 Carabanchel, ensemble éclectique mariant musique expérimentale et folklore latino-américain. Depuis 2019 il est Directeur Artistique de l’Ensemble 2e2m. Fado, flamenco, boléro, milonga… L’actrice et chanteuse multilingue conjugue l’amour à la mode latine, prête aussi sa voix charnelle de soprano aux passionarias méditerranéennes que sont la Libanaise Fayrouz et l’Israélienne Chava Alberstein un répertoire à découvrir en live, où l’actrice aux rôles farouches et abrupts révèle dans la saudade une présence chaleureuse et attachante. » Télérama, Anne Berthod Une belle voix chaude et émouvante, cristalline ou voilée suivant les moments, Agnès Jaoui est une chanteuse, et non une actrice de plus qui veut chanter, et qui sait s’entourer de musiciens de qualité. Sur scène, la chanteuse joue de sa féminité et de sa sensualité comme jamais la comédienne ne l’avait fait. » RFI Musique Cela fait des années que j’entends Roberto Gonzalez Hurtado et Fernando Fizsbein travailler un répertoire que j’adore. Comme d’habitude, je me suis invitée, j’ai proposé quelques chansons, et le duo est devenu un trio trois voix, une guitare, un bandonéon, un concert presque acoustique, presque en famille, con mis amores. » Agnès Jaoui Distributions Créditsavec Agnès Jaoui chant Fernando Fizsbein guitare Roberto Hurtado production Les visiteurs du soir BiographieAgnès Jaoui connaît la chanson. Ceux qui l’ignorent n’ont sans doute pas observé avec toute l’attention requise son itinéraire de comédienne, scénariste et réalisatrice, dont pas mal de chemins plus ou moins découverts conduisaient vers des pistes musicales. Aux côtés d’Alain Resnais, les airs populaires agissaient comme des rustines pour les dégonflés de la comédie humaine, ou comme pansements chez les grands blessés des relations sociales et amoureuses. Dans Un air de famille, c’était Come prima de Dalida qui venait recoudre les souvenirs d’une fratrie effilochée. Plus récemment, en 2004, elle interprétait dans Le rôle de sa vie de François Favrat un virevoltant boléro cubain, Lo Dudo, tandis qu’elle s’offrait dans son propre long métrage, Comme une image, le rôle d’un professeur de chant. Une façon symbolique de mettre en miroir pour mieux les rejoindre ces deux voies entre lesquelles, à une époque, elle fut contrainte de faire un choix ô combien déterminant pour la suite des opérations, à l’image des personnages de Smoking/No Smoking. Longtemps, le chant lyrique tint pourtant la corde vocale et sensible chez Agnès. Notamment en raison de l’amour de son père pour l’opéra, dont les effluves capiteuses se mélangeaient à la maison avec les parfums plus discrets de Brassens ou Mouloudji. À quinze ans, elle entreprît sérieusement le chant classique, allant jusqu’à fréquenter deux ans plus tard le Conservatoire du 7e arrondissement, puis celui d’Enghien, où elle put approfondir et sculpter comme un deuxième souffle imaginaire sa voix aux accents graves de soprano dramatique. Puis le théâtre vint tout chambouler, même si à l’école du Théâtre des Amandiers de Nanterre, sous la férule de Patrice Chéreau, elle fit la rencontre d’une prof spécialisée dans le chant baroque, Béatrice Val, qui est encore aujourd’hui sa maîtresse à chanter. L’écriture pour le théâtre et le cinéma, le dévorant travail d’actrice et de metteur en scène l’ont certes éloignée peu à peu des grands airs du répertoire, qu’elle n’interprèterait plus désormais que pour son plaisir ou en de très rares occasions publiques, notamment avec l’Ensemble Canto Allegre et l’Orchestre Lamoureux. Mais Agnès Jaoui n’a jamais pour autant renoncé à chanter, elle attendait simplement le bon déclic, le révélateur, et celui-ci aura nécessité plusieurs étapes. En tant que spectatrice/auditrice, les films de Pedro Almodovar et l’utilisation toujours opportune de chansons populaires latines par le réalisateur phare de la Movida seront une première interpellation. Parmi les musiques de toutes sortes et provenances qu’Agnès a toujours enchaînées sur sa bande son personnelle, son attirance pour les rythmes et mélodies latinos deviendra bientôt irrépressible. Un voyage à Cuba il y a neuf ans, bien avant la déferlante du Buena Vista Social Club, achèvera de la convaincre que ce mode de chant à la fois passionnel et euphorique, intime et flamboyant, était taillé sur mesure pour elle. De là , elle commencera à tracer les points de liaison qui lui serviront peu à peu à constituer sa propre cartographie musicale parmi les continents et océans de musiques qu’elle découvrait en chemin Son, boléro, bossa, fado, flamenco, Cuba, Brésil, Portugal, Andalousie… Agnès Jaoui connaît la musique, et là il suffit d’écouter son premier album pour immédiatement s’en convaincre. L’histoire de Canta a pour origine un premier spectacle, Historias de amor, qu’Agnès a discrètement trimballé dans quelques villes de France au début du printemps 2005. Une série de concerts sans tapage initiée par le producteur Olivier Gluzman, prolongement aussi naturel que possible de l’expérience qu’Agnès avait commencé à vivre en privé lorsqu’elle chantait en communion avec ses amis cubains, argentins ou boliviens. Des plaisirs simples et néanmoins multiples qu’elle aura tiré de cette aventure, dont il aurait été dommage ne pas donner suite, de la confiance aussi qu’elle a acquise sur scène, Agnès a mûri l’idée d’un album. Un disque en prolongement logique de son métier puisque, selon elle, le rythme et la justesse sont déjà les composantes principales du jeu de l’acteur, du scénario et de la mise en scène. » À l’écouter aujourd’hui, on croirait qu’Agnès Jaoui chante ainsi depuis toujours, tant elle ne semble jouer aucun rôle de composition lorsqu’elle se glisse tour à tour dans la peau d’une passionaria du fado, d’une carioca ou d’une cubanita, intronisée de la plus belle des façons par deux de ses idoles la Brésilienne Maria Bethânia et la portugaise Misia qui ont accepté de lui donner respectivement la réplique sur Samba em preludio et Fado de retorno, deux des vertiges de l’album. Canta est ainsi avant tout le résultat de plusieurs rencontres croisées dont Agnès serait le carrefour, et l’on se rend assez vite compte en l’écoutant qu’elle n’a surtout pas cherché à en occuper les premiers plans en permanence. Elle partage ainsi souvent le micro avec Marcos Arieta, un ami péruvien à la belle voix ébréchée et par ailleurs compositeur de deux des chansons originales de l’album. On y retrouve également pour deux titres les Espagnols de Elbicho, le groupe qui a préservé le flamenco de l’arthrose en lui fouettant les sangs, devant lequel Agnès était tombée en arrêt lors d’un concert à Valence. Deux autres personnages de la plus haute importance l’accompagnent depuis l’origine dans sa mue vers la chanson il s’agit des guitaristes Roberto Gonzalez Hurtado et Dimas Martinez Dubost. Ce dernier, qui fut en charge de la plupart des arrangements délicats et tempérés de l’album, signe également le bouleversant Milonga del navigante où Agnès endosse cette fois une robe de gitane sur un thème du groupe manouche toulousain Samarabalouf, dévoilant encore d’autres parcelles de son jardin secret musical. Enfin, pour mettre toute cette joyeuse frénésie dans le bon ordre, canaliser les enthousiasmes, il fallait trouver quelqu’un capable d’apporter à la fois un regard extérieur et une expérience multipiste pouvant donner sa cohésion à tout l’album. En rejoignant l’écurie Tôt ou Tard, Agnès fit la connaissance de l’homme idéal pour un tel challenge en la personne de Vincent Segal, violoncelliste -M-, Bumcello et réalisateur Jeanne Cherhal dont les talents de révélateur ne sont plus à démonter. Le résultat parle d’ailleurs de lui-même douze chansons d’amour vibrantes et vivantes qui donnent envie d’inventer pour elles un nouvel adjectif réjouissant ! Fernando Fiszbein est né en 1977 en Argentine à Buenos Aires. Il est compositeur, bandonéoniste et guitariste. Depuis 2000, il vit en France, où il poursuit ses études de composition avec Ivan Fedele au CNR de Strasbourg. Il intègre ensuite le CNSMD de Paris, avant de suivre le cursus d’informatique musicale de l’IRCAM. Ses compositions ont été interprétées par les principaux ensembles spécialisés français et européens et il a obtenu différents prix internationaux. Intéressé par le cinéma, il a composé des musiques de films, notamment pour Au bout du conte et Place publique d’Agnès Jaoui, qu’il accompagne aussi dans ses spectacles musicales. Le théâtre musical a une place privilégiée dans son répertoire, lui permettant de conjuguer son amour pour la musique, la littérature, et les arts scéniques. Il est auteur et librettiste de son opéra Avenida de los Incas 3518 2015, co-librettiste de L’homme qui aimait les chiens 2017 et compose actuellement son troisième opéra autour de l’œuvre de Witold Gombriwicz. Réunissant son activité de compositeur et d’interprète, il fonde en 2013 Carabanchel, ensemble éclectique mariant musique expérimentale et folklore latino-américain. Depuis 2019 il est Directeur Artistique de l’Ensemble 2e2m. La presse en parle Fado, flamenco, boléro, milonga… L’actrice et chanteuse multilingue conjugue l’amour à la mode latine, prête aussi sa voix charnelle de soprano aux passionarias méditerranéennes que sont la Libanaise Fayrouz et l’Israélienne Chava Alberstein un répertoire à découvrir en live, où l’actrice aux rôles farouches et abrupts révèle dans la saudade une présence chaleureuse et attachante. » Télérama, Anne Berthod Une belle voix chaude et émouvante, cristalline ou voilée suivant les moments, Agnès Jaoui est une chanteuse, et non une actrice de plus qui veut chanter, et qui sait s’entourer de musiciens de qualité. Sur scène, la chanteuse joue de sa féminité et de sa sensualité comme jamais la comédienne ne l’avait fait. » RFI Musique Cela fait des années que j’entends Roberto Gonzalez Hurtado et Fernando Fizsbein travailler un répertoire que j’adore. Comme d’habitude, je me suis invitée, j’ai proposé quelques chansons, et le duo est devenu un trio trois voix, une guitare, un bandonéon, un concert presque acoustique, presque en famille, con mis amores. » Agnès Jaoui
Née le 19 octobre 1964 à Antony, Agnès Jaoui se voue à une carrière artistique. Entrée au conservatoire à dix-sept ans pour étudier le chant classique, elle étudie les lettres en hypokhâgne, au lycée Henri IV Paris, avant de suivre les cours de Patrice Chéreau au théâtre des Amandiers de Nanterre à partir de 1984. Elle embrasse ainsi une carrière d'actrice sous sa tutelle dans le film Hôtel de France 1986. En 1987, sa rencontre avec l'acteur Jean-Pierre Bacri, dans une pièce d'Harold Pinter, est déterminante. Ils vont ainsi écrire ensemble plusieurs pièces pour le théâtre qui seront adaptées au cinéma Cuisine et dépendances 1992 de Philippe Muyl et Un air de famille 1996 de Cédric Klapisch pour lequel ils obtiennent le César du meilleur scénario. Ils co-écrivent également le script de Smoking / No Smoking 1993 et jouent dans On connaît la chanson 1997 d'Alain Resnais. Puis le couple réalise Le Goût des autres 1999, Comme une image 2004, Prix du meilleur scénario du Festival de Cannes, et Parlez-moi de la pluie 2007. Agnès Jaoui joue par ailleurs seule dans quelques films comme Le Cousin 1998 d'Alain Corneau, Une femme d'extérieur 1999 de Christophe Blanc, 24 heures de la vie d'une femme 2001 de Laurent Bouhnik, Le Rôle de sa vie 2003 de François Favrat et avec Karine Viard, ou La Maison de Nina 2004 de Richard Dembo. Si Agnès Jaoui consacre donc sa carrière au septième art, elle retrouve ses anciennes amours, en 2004, lorsqu'Olivier Gluzman lui propose un tour de chant. Amatrice de classique, de rock, de jazz comme de variété française, c'est vers le flamenco, les langues espagnole et portugaise que son inspiration la pousse spontanément. Elle enregistre ainsi un album de musiques latines intitulé Canta 2006. Accompagnée des guitaristes Dimas Martinez Dibost et Roberto Gonzalez Hurtado ou de Vincent Ségal, Agnès Jaoui voyage du fado à la bossa nova, du boléro à la samba d'une voix chaude, pure et sensuelle, et offre également des duos avec Maria Bethânia Samba em preludio » ou Misia Fado do retorno ». L'année suivante, l'album reçoit la Victoire de la musique dans la catégorie musiques du monde. Agnès Jaoui revient en 2009 avec Dans Mon Pays, où les rythmes latino prédominent toujours malgré deux titres en français. Dans Mon Pays voit l'artiste angolais Bonga mélanger sa voix à celle d'Agnès Jaoui sur l'un des titres. En 2014, elle participe avec Natalie Dessay et Helena Noguerra au projet Rio - Paris, consacré à des reprises variées du patrimoine brésilien. L'année suivante paraît son troisième album personnel Nostalgias, où, entourée de ses musiciens habituels, elle chante en espagnol, en français, en arabe et en hébreu.
Samedi 7 mars 2020 - 1900 Contenu Dans le cadre de l'édition 2020 du Festival "Les Francophonies de Sousse", l'Institut français de Sousse vous propose le concert El Trio de mis amores par Agnès Jaoui, le samedi 7 mars à 19h. Accompagnée de ses deux complices virtuoses, l’Argentin Fernando Fizsbein au bandonéon, à la guitare et au chant et le Cubain Roberto Hurtado à la guitare et au chant, Agnès Jaoui chante sur toutes les scènes du monde. Elle nous donne rendez-vous à Tunis et à Sousse en duo cette fois, avec Roberto Hurtado pour un concert presque acoustique et des chansons d’amour vibrantes qui lui permettent d’assouvir sa passion pour les rythmes et mélodies latinos. Agnès Jaoui écrit, joue et réalise des films ce qui lui vaut plusieurs César et une nomination aux Oscar. Elle écrit, joue et met en scène des pièces de théâtre, ce qui lui vaut un Molière. Nos derniers événements
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