Test- Quel tueur de film d'horreur es-tu ? Initiateur de la discussion Jack Parker; Date de début 19 Octobre 2012; Forums. Forums madmoiZelle.com. Réactions aux articles . Jack Parker. 4 Octobre 2005 3 580 1 256 5 344 Paris
Al’occasion de la sortie au cinéma de Tad l’explorateur et la table d’émeraude en ce mercredi 24 août, Serieously te propose de retrouver l’univers de l’aventurier avec ce quiz en immersion. Lance-toi ainsi dans la quête du secret du roi Midas et découvre quel personnage de la saga sommeille en toi. Replongez dans les aventures
Lehéros téméraire, le méchant diabolique, le meilleur ami toujours prêt à rendre un service et tant d'autres personnage que vous avez souvent rêvé d'incarner. Il est temps que ce rêve devienne
Perso j'aime bien les films d'horreur. je trouve que l'un des plus durs à regarder reste quand même "l'exorciste". g vu ce week end SAW 3, très gore aussi. par contre, les plus angoissants pour moi, c le monstre de jeepers creepers et le clown dans "Il (ça) est revenu" et pour vous
madmoizelle Pop culture. Quizz et Tests de personnalité. Meilleure pote de Tarzan, confidente de Mulan ou bras droit de Simba, découvre vite quel acolyte de héros Disney te ressemble le plus
quelpersonnage d'anime es tu narutotarte aux crevettes et champignons. #kissingconfidence. quel personnage d'anime es tu naruto. taureau piscine bellegarde; serrure portillon pvc castorama; météo sainte-foy-tarentaise; article 1648 du code civil; tarte courgette tomate lardons chèvre ; etat habituel 5 lettres; chaussure mariniere femme; suv occasion le bon coin près de
. Les meilleurs films d'horreur sont ceux qui utilisent l'élément de surprise pour vous tenir en haleine et vous stresser en attendant que quelque chose surgisse d'un coin sombre. Et si les classiques ne nous lasseront jamais, il est bon d'en sortir de temps en temps pour voir quelque chose de nouveau ou du moins quelque chose dont on ne se souvient pas pour ressentir à nouveau le frisson, l'intrigue et le mystère qui rendent le genre “effrayant” si Jason, Danny Torrance et Michael Myers sont des classiques de l'horreur et vous pouvez certainement regarder leurs films encore et encore sans vous en lasser, mais la magie de l'horreur, c'est qu'elle vous prend par surprise, que les frayeurs arrivent au moment où vous vous y attendez le moins et qu'elle joue avec votre esprit, et cela ne se produira plus lorsque vous avez vu un film 300 fois et que vous connaissez les dialogues par cœur. La bonne nouvelle, c'est que le catalogue de films d'horreur est énorme et qu'il y a un peu de tout, et que Netflix propose même quelques films que peu ont vu, dont personne ne se souvient ou qui ont été perdus parmi tant de sorties, et tous vous redonnent cette chance de voir quelque chose pour la première ou la deuxième fois et de découvrir en même temps que les personnages ce qui se passe vraiment. Des films mexicains de style bande dessinée aux adaptations de Stephen King, en passant par les histoires étrangères ayant reçu de bonnes critiques, votre marathon de l'horreur est sur le point de commencer. Voici les films d'horreur oubliés que vous devez absolument regarder sur obscureIl s'agit de l'un des derniers arrivés sur la plateforme. Il met en vedette Eréndira Ibarra et Tenoch Huerta. Le film de Bernardo Arellano a le style d'une bande dessinée et suit un homme mystérieux qui se rend dans un hôtel sinistre alors qu'il recherche sa sœur disparue, ce qui l'amène à rencontrer une médium, une femme fatale piégée et toutes sortes de personnages étranges qui l'aident à obtenir des réponses, mais tout a un HouseCe film a été nommé pour trois BAFTA Awards et raconte une horreur personnelle et humaine marquée par le traumatisme et la violence. His House suit deux réfugiés du Soudan dont Wunmi Mosaku de Lovecraft et Loki qui demandent l'asile en Angleterre. Lorsqu'ils y parviennent enfin, ils sont envoyés vivre dans une maison qui semble être habitée par des spectres et des fantômes qui veulent les détruire, mais, de peur d'être expulsés, ils ne peuvent rien dire et doivent découvrir ce qui se cache derrière les murs.
AccueilEntertainmentQuizCinema Par Jérémy BirienPublié mercredi 15 novembre 2017 à 12h56 Avec Happy Birthdead Les lumières s’éteignent progressivement jusqu’à vous plonger dans le noir total, une musique angoissante vient s’immiscer dans vos oreilles et un souffle haletant et déséquilibré rythme votre battement de cœur. C’est parti, vous êtes devant un film d’horreur afin de vous donner quelques frissons. Vous allez avoir peur, vous serez dépités par le choix de certains personnages ou admiratifs face à la bravoure de chacun. Mais vous, que vous arriverait-il si vous étiez vraiment dans un film d’horreur? Est-ce que votre heure sonnera dès la première scène ? Ou lors de la dernière bataille ? Ou survivrez-vous comme un chef ? C’est le moment de le savoir à travers ce quiz, concocté par nos soins, plein d’enseignements. Alors, êtes-vous satisfait du résultat ? En tout cas, si vous mourez trop tôt dans un film d'horreur, vous aurez peut-être la chance de ressusciter continuellement comme Teresa, l'héroïne de Happy Birthdead, réalisé par Christopher Landon, dont la sortie est prévue le 15 novembre ! Prisonnière d’une boucle temporelle, Teresa, étudiante, revit sans cesse le jour de son meurtre. Une journée apparemment banale qui s’achève systématiquement par sa mort atroce. Finira-t-elle par découvrir l’identité de son tueur ?
Publié le 25 août 2022 13 h 00 Par Alexis Savona Tu veux savoir quel personnage des Visiteurs sommeille en toi ? Alors dis-nous vite ton signe astrologique, et vois le résultat. En espérant que tu tombes sur la personne que tu souhaites avoir… SI LE QUIZ NE S’AFFICHE PLUS CORRECTEMENT CHEZ VOUS, CLIQUEZ ICI. question Bélier Mieux vaut ne pas te chercher. Tout comme Cora, tu réagis au quart de tour lorsque quelque chose te chiffonne. Dans Les Couloirs du Temps, elle n’hésite pas une seule seconde à se rendre chez Béatrice pour retrouver Godefroy afin de connaître la vérité sur la potentielle tromperie. Et lorsque ce dernier ne dit pas ce qu’elle veut entendre, elle s’emporte et n’y va pas de main morte. Typique du Bélier qui n’a aucun tact quand on le chauffe un peu trop ! Taureau Eusæbius ne bouge jamais de sa taverne et voit très peu la lumière du jour. C’est une personne casanière, une caractéristique propre au Taureau qui préfère rester chez lui plutôt que de sortir à tout bout de champ. L’Enchanteur a une voix calme, posée, ce qui te correspond aussi car tu es connue par ta sérénité. Même si tu peux avoir un côté drama lorsque les choses ne se déroulent pas comme prévu… en même temps, tu es tellement prudente pour tout et rien que les problèmes te font paniquer ! Comme Eusæbius et le souci de sa potion. Gémeaux Le Duc est Gémeaux, il n’y a aucun doute là -dessus. Son humeur change d’une seconde à l’autre. Tantôt il adore Godefroy et veut absolument qu’il se marie avec sa fille, puis la minute qui suit il le déteste et annule le grand jour car il n’est plus d’humeur. Bon, c’est parce qu’on lui a volé ses bijoux, mais quand même ! Toi aussi tu peux changer d’humeur en un claquement de doigt, et c’est principalement ce que ton entourage te reproche. Cancer Tout comme Béatrice, tu es la personne que l’on doit ABSOLUMENT avoir dans sa vie. Le personnage de Valérie Lemercier est dévouée à sa mission retrouver les origines de Godefroy et le renvoyer chez lui. Comparé à d’autres personnes qui l’auraient pris pour un fou et ne l’auraient pas aidé, Béatrice a 100% confiance en Godefroy, le protège, et tente par tous les moyens de régler son souci. Le Cancer est réputé pour être dévoué, toujours présent pour les autres et digne de confiance. Tu dois donc probablement te retrouver dans cette description. Lion Lion, tu as ce besoin d’être sur le devant de la scène et d’être toujours au top. Que ce soit physiquement, comme mentalement. Tu es donc Jacques-Henri Jacquard des Visiteurs. Ce dernier est hors de lui lorsqu’il y a, ne serait-ce qu’une petite tâche sur son costume. Parce que oui, il doit toujours être beau dans n’importe quelle situation. Il ne supporte pas non plus lorsqu’on le compare à Jacquouille, Jacques-Henri doit être sophistiqué, riche, et au-dessus des autres… ce n’est pas un écuyer pauvre et sale. Vierge Jean-Pierre n’a besoin que d’une seule chose du calme pour pouvoir travailler. Il est dentiste et a son local chez lui, mais ne peut pas s’occuper de ses patients à cause de Godefroy et Jacquouille qui sont toujours là à le nuire. Pour lui, tout doit être carré, et il perd ses moyens quand ça ne l’est pas… typique des natifs de la Vierge. Terre à terre, il ne croit pas une seule seconde à cette histoire de voyage temporel, et on sait très bien que le Natif est très rationnel. Balance Edgar Bernay est une personne très sociale et très entourée. En même temps, il est co-président de la banque Bernay & Bernay, donc son statut aide à attirer les gens. Ce qui est assez fou avec ce personnage, c’est qu’il est toujours d’un calme olympien et excuse sans cesse son prochain. Jacquouille et Godefroy lui mettent la misère un extincteur dans la figure, on lui crie dans les oreilles… malgré tout cela il pardonne, car il sait faire la part des choses. Scorpion Ginette est Scorpion pour plusieurs raisons. Ce signe est connu pour manipuler son prochain, chose qu’elle n’arrête pas de faire avec les personnages du film. Elle se fait passer pour tout et n’importe quoi pour parvenir à ses fins. Aussi, le Scorpion est connu pour faire des choses dans leur propre intérêt, ce qui est le cas de Ginette. N’oublions pas que la première fois qu’elle croise Godefroy et Jacquouille, elle leur demande de l’aider pour percer dans le show-business. Elle tombe aussi amoureuse de Jacquouille car il a de nombreux bijoux qui valent une fortune, et c’est souvent elle qui choisit comment les monnayer pour dépenser l’argent. TOUT doit aller dans SON sens. Sagittaire Sagittaire, en toi se cache Philippine de Montmirail puisque tous les deux partagez une qualité commune l’optimisme. Vous croyez toujours en vos rêves et en vos ambitions. Philippine veut absolument que Godefroy soit présent à son mariage et malgré ses nombreux refus, elle y croit toujours. Et elle le fait bien, puisqu’il est bel et bien présent. Capricorne Capricorne, tu n’es autre que Godefroy de Montmirail, dit le Hardi. Tout comme lui, tu es une personne ambitieuse qui ne lâche jamais de vue ton objectif. Celui de Godefroy est de corriger son erreur d’avoir tué le Duc, puis de retourner à son époque. Deux buts auxquels il se donne corps et âme d’atteindre. Et sa détermination lui permet d’arriver à ses fins. En même temps, personne n’est aussi rigoureux et persévérant que lui… deux qualités propres au Capricorne. Verseau Verseau, en toi sommeille Jacquouille la Fripouille. Le natif est difficile à tenir en place… tout comme notre cher écuyer. Une fois à notre époque on ne peut plus l’arrêter il veut découvrir notre univers, nos technologies, aller à gauche et à droite… bref, une vraie pile électrique. Et il aime tellement notre époque qu’il y reste. Rappelons que le Verseau a ce besoin de changement, tout comme Jacquouille qui ne souhaite plus garder son statut d’écuyer pour être libre et vivre comme il l’entend. Poissons Poisson, tu es Frénégonde de Pouille. Tu crois dur comme fer en l’amour et attend ton valeureux prince charmant sur son cheval blanc… tout comme elle qui est heureuse de voir à ses côtés Godefroy, son sublime chevalier. Mais elle a le cœur meurtri lorsqu’elle découvre que son Prince a tué son père dans le premier film, une trahison qui lui fait perdre toute espérance en l’amour… Alexis Savona Journaliste
Publié le 22 août 2022 16 h 00 Par Amandine Rouhaud L’univers de Harry Potter est peuplé de personnages haut en couleur. Les connais-tu tous parfaitement ? C’est exactement ce que l’on va vérifier avec ces différentes devinettes. Le concept est simple, il te suffit de retrouver qui se cache derrière ces différents petits jeux… SI CE QUIZ NE S’AFFICHE PAS CORRECTEMENT CHEZ VOUS, VEUILLEZ CLIQUER SUR CE LIEN. Résous cette charade pour retrouver quel personnage de Harry Potter s'y cache © Canva Vol – 2 – Mort ! Telles étaient les trois réponses à trouver qui, assemblées, donnent Voldemort comme Le Seigneur des Ténèbres ! Quel personnage de Harry Potter se cache derrière cette devinette ? © Canva Si l’on change les lettres comme l’indique la consigne, on trouve facilement Dobby. Quel personnage de la saga Harry Potter se cache derrière cette devinette ? © Canva Il fallait reconnaître un succin portrait de Vernon Dursley, l’horrible oncle de Harry Potter ! Quel personnage de la saga Harry Potter se cache derrière cette devinette ? © Canva Est-ce qu’il s’agissait d’un point offert ? Absolument. La bonne réponse est bien évidemment Ron Weasley ! Résous ce rébus pour retrouver un personnage de Harry Potter © Canva Faââcile ! La bonne réponse est Harry Potter ! Quel personnage de Harry Potter se cache derrière cette devinette ? © Canva L’un des contraires de “Tolérant” est “Sévère”, et l’un des contraires de “Aimable” est “Rogue”…Tu as compris, pas vrai ? La bonne réponse était Severus Rogue ! Quel personnage se cache derrière ce mot miroir ? © Canva Bravo à toi si tu as su relire à l’endroit pour trouver Colin Crivey ! Résous ce rébus pour trouver un personnage de Harry Potter © Canva Il fallait évidemment retrouver le nom de Rita Skeeter, cette journaliste à la plume acérée ! Enfin, quel personnage se cache derrière cette devinette © Canva La bonne réponse était Lily Potter ! La mère de Harry Potter. On termine sur du facile, quel personnage se cache ici ? © Canva Facile, donc ! Il fallait retrouver la trace de Hagrid, le garde chasse de Poudlard ! Superbe ! Tu as obtenu un score de [[ score ]]/[[ questions ]] C’est un sans-faute ! Bravo à toi. On voit que tu connais très bien l’univers de Harry Potter, ses personnages et que tu adores le monde des devinettes ! Tu n’as fait qu’une seule bouchée de ce quiz en un mot Choixpeau bas ! Et si tu tentais la même prouesse avec ce qui est-ce spécial Harry Potter ? Joi score ! Tu as obtenu un score de [[ score ]]/[[ questions ]] McGonagall t’applaudit vivement ! Et avec raison, tu viens de prouver que tu connaissais très bien l’univers de Harry Potter et ses nombreux personnages. Qu’importe la forme des devinettes tu les réussis avec brio ! Et si tu tentais la même prouesse avec ce qui est-ce spécial Harry Potter ? Pas si mal ! Tu as obtenu un score de [[ score ]]/[[ questions ]] Rogue t’applaudit tout en étant peu convaincu. Il faut dire que tes réponses ont parfois manqué de justesse ! Tu accumules quelques erreurs ce qui t’offre un score un peu médiocre… Et si tu tentais de faire mieux avec ce qui est-ce spécial Harry Potter ? Aïe... Tu as obtenu un score de [[ score ]]/[[ questions ]] Voldemort se frotte les mains et aborde un énorme sourire il se réjouit de ton échec à ce quiz ! Tu n’as pas toujours su retrouver les héros de la saga qui se camouflaient derrière ces devinettes. Et si tu tentais de faire mieux avec ce qui est-ce spécial Harry Potter ? Amandine Rouhaud Journaliste
25 juin 2022 - MAJ 27/06/2022 1823 La Rédaction 25 juin 2022 - MAJ 27/06/2022 1823 Horreur Écran Large vous a sélectionné 30 des meilleurs films d'horreur de tous les temps. Les plus populaires, les mieux notés, les plus effrayants petit guide. C'est la grande question quel film d'horreur regarder quand on a envie de frissonner, d'hurler, de se marrer devant de la tripaille ou de faire une nuit blanche, et qu'on cherche une bonne histoire de monstres, de fantômes, de démons, de maison hantée ou de cauchemar au-delà du réel ? Classement des meilleurs films d'horreur, du moins effrayant au plus effrayant. Sur le même sujet Les meilleurs films d'horreur sur Netflix Quand tu aimes un peu trop regarder des films 30. BRAINDEAD Sortie 1993 - Durée 1h44 Un film très légèrement gore L'histoire Lionel Cosgrove est amoureux de la jeune Paquita, mais ça ne plait pas vraiment à sa mère, qui fait tout pour les séparer. Et lorsque la marâtre se fait mordre par un singe-rat meurtrier et qu'elle se transforme en zombie à l'appétit insatiable, les choses se compliquent pour le couple en devenir. Pourquoi c'est un film d'horreur culte Braindead est probablement la plus gore, inventive et attachante des comédies d'horreur. Pour conclure sa trilogie dantesque, Peter Jackson ouvre les vannes de l'hémoglobine et du mauvais goût pour ne jamais les refermer. Sa mise en scène suit le mouvement, épouse la folie furieuse d'un long-métrage volontairement grotesque, enchainant à un rythme effréné les effets visuels et les gags délirants, enchâssés les uns dans les autres. Une générosité toujours inégalée, culminant dans un gargantuesque climax, apogée inoubliable du splatter movie. Comme si les prêtres ninja qui copulent avec les infirmières quasi sans tête, les bébés zombies et les jets de pus dans la bouillabaisse ne suffisaient pas, le cinéaste orchestre un opéra gore interminable. Il dévoile une idée de réalisation par plan, cumule les concepts frappadingues les intestins vivants ! et se joue de l'espace jusqu'à l'inonder de sang frais. Le spectacle qui en résulte ne demande qu'une seule chose enfin une édition Blu-ray. Dans le même genre Le reste de la trilogie, à savoir Les Feebles et Bad Taste, mais aussi Toxic Avenger et les autres productions Troma avec un zeste épicé de politique. 29. Evil Dead 2 Sortie 1987 - Durée 1h25 Quand tu trouves ton âme-soeur L'histoire Ash Williams et sa copine partent en week-end, en amoureux, dans une charmante bicoque abandonnée dans les bois, sans avoir vu le premier film sans se douter qu’un magnétophone très dangereux les attend dans la cave. Forcément, une fois l’incantation enregistrée récitée, des forces maléfiques s’en prennent à eux et le pauvre Ash va être forcé de causer du tort à son aimée. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Parce qu’il faut bien citer un film du maître Sam Raimi, grand artisan de l’horreur et de la comédie qui est même parvenu à sauvegarder temporairement du moins son style bien à lui lors de ses pérégrinations hollywoodiennes. Mais c’est bien avec la trilogie Evil Dead qu’il s’est fait connaître. Le premier opus est un petit classique aussi fauché que révolutionnaire. Sa fausse suite, Evil Dead 2, est déjà une parodie savoureuse et assurément l’une des comédies d’horreur les plus efficaces jamais tournées. Avant d’être un amateur d’horreur, le cinéaste est amoureux de la bande dessinée et du slapstick. Voilà qu’il combine les deux dans une montagne russe gore au rythme effréné, multipliant les gags visuels et les plans tous droits sortis d’un comic-book. Le pauvre Bruce Campbell, ami d’enfance et souffre-douleur de Raimi en prend plein la tronche, au fur et à mesure que son imagination débridée se déploie sur ces quelques mètres carrés de forêt. Heureusement, ce héros malchanceux a le temps d’attraper une tronçonneuse et de devenir l’un des personnages de film d’horreur les plus iconiques de tous les temps. Hail to the king, baby ! Dans le même genre L’Armée des ténèbres, Jusqu’en Enfer, Le Jour de la bête 28. THE DEVIl's reject Sortie 2005 - Durée 1h47 Faire du stop, c'est devenu très dangereux L'histoire La famille Firely vit depuis des décennies de petits larcins, de meurtres et autres outrages, perpétrés depuis leur ranch défraîchi du Texas. Quand un raid des autorités les disperse, ils se lancent dans un ultime baroud d'honneur pour réunir le clan et en sauver la matriarche, appréhendée par un shérif assoiffé de violence. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Musicien culte, réalisateur de l'hallucinogène Maison des 1000 Morts, Rob Zombie livre ici son magnum opus. Déclaration d'amour à la contre-culture des années 70 autant que plaidoyer enragé pour les marginaux, les monstres et les laissés pour compte, son film est une cathédrale de tout ce que le cinéma américain et la culture occidentale ont produit de démence au cours de ces dernières décennies. Car si l'amour du cinéaste pour sa galerie d'assassins tripoteurs d'innocents est contagieux, s'il parvient souvent à nous faire rire avec les interactions chaotiques de cette tribu où règne autant la folie que l'amour, il n'en dissimule jamais la monstruosité profonde. On a beau avoir envie d'enlacer Otis et Baby, de taper dans le dos du Captain Spaulding, on ne restera pas pour autant de marbre quand ces joyeux fous furieux s'amusent à martyriser de malheureux musiciens de country, sans oublier de traumatiser une paire de mômes au passage. Chaleureux et aimant, ce road trip sauvage a cela de troublant qu'il nous permet de voir en quoi dans un monde dément la folie est peut-être la seule option valable. Dans le même genre Si personne n'a atteint ce degré de jubilation maniaque, on retrouve les graines de massacres de Zombie dans des classiques tels que Maniac ou Henry portrait of a serial killer. 27. Nosferatu Sortie 1922 - Durée 1h34 Un mur, une ombre, une légende est née L'histoire 1838. Un jeune clerc de notaire doit laisser derrière lui sa compagne pour rencontrer le conte Orlok en Transylvanie. Sauf que celui-ci se met à convoiter sa moitié et que, pour la ravir, il sème la mort et la peste. Pourquoi c'est un film d'halloween culte On aurait pu parcourir la riche histoire des films de vampire, en prélever quelques chefs-d'oeuvre incontestés comme certains Dracula avec Christopher Lee, Aux Frontières de l'Aube ou Morse. Mais pourquoi ne pas revenir aux origines, certes moins érotisées que les suceurs de sang qui ont suivi l'incarnation de Bela Lugosi, mais assurément définitives ? Claque visuelle absolue, soulignant parfaitement à quel point l'expressionnisme allemand, a fortiori celui de Murnau, a construit l'esthétique du cinéma d'épouvante, le premier Nosferatu fait déjà de la figure du vampire un être éminemment cinématographique. La terreur qu'il sème est stylistique, c'est de la lumière sur un écran ou plutôt une ombre au tableau. Il vit sur pellicule et tue des personnages sacrifiables dans des décors difformes. Évidemment, le genre a beaucoup évolué depuis un siècle. Mais se replonger dans cette noirceur originelle tient presque d'un pèlerinage que tout cinéphile devrait considérer. Dans le même genre Le fascinant remake de Werner Herzog, mais aussi la version fantasmagorique Vampyr, une anomalie dans la carrière de Dreyer. 26. zombie Sortie 1978 - Durée 1h57 Raaaah le nutellaaaaaa L'histoire Quand il n'y a plus de place en enfer, les morts reviennent sur terre. Et leur destination, c'est un centre commercial, vers lequel ils se dirigent par réflexe. Manque de bol, c'est là aussi que se réfugie une bande de survivants, qui comptent profiter de la crise pour consommer à moindres frais. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Ils sont beaucoup à considérer que le cinéma d'horreur social est une excroissance de notre époque. Et ils sont beaucoup à ne pas avoir vu Zombie, dans lequel le grand George A. Romero, fort de la réussite de La Nuit des morts-vivants, tire au bazooka sur la société mercantiliste américaine et plus généralement occidentale. Dans son apocalypse, les morts et les vivants se réfugient dans le lieu qui régit leurs pauvres existences le centre commercial. Une humanité réduite à ses plus basses pulsions de consommation s'y terre et tente maladroitement de survivre, acculée par des monstres dont les instincts primaires comprennent le poussage de caddie. Les effets gores révolutionnaires de Tom Savini et la musique entêtante de Goblin surtout présente dans la version européenne en rajoutent encore à cet état des lieux acide d'une société contemporaine qui n'a pas bougé d'un iota depuis. Dans le même genre Les autres films de zombies de Romero La Nuit des morts vivants, Day of the Dead, Land of the dead et le mal-aimé Diary of the Dead ou - dans un autre registre - le remake de Zack Snyder et James Gunn, Dawn of the Dead. 25. Les Autres Sortie 2001 - Durée 1h45 Nicole avec Kids mais sans Man L'histoire Isolée dans une grande maison sur l'île de Jersey, en attendant le retour de son mari parti au front, Grace élève ses deux enfants, atteints d'une étrange maladie. Parce qu'ils craignent la lumière du soleil, elle vit dans l'obscurité, aidée par quelques domestiques. Mais peu à peu, d'étranges événements lui prouvent qu'ils ne sont pas seuls dans cette maison... Pourquoi c'est un film d'halloween culte Vous avez aimé les séries Netflix The Haunting of Hill House et The Haunting of Bly Manor ? Les Autres est pour vous. Inspiré par les deux livres que Mike Flanagan a adaptés en série Maison hantée de Shirley Jackson et Le Tour d'écrou de Henry James, le réalisateur, scénariste et compositeur espagnol Alejandro Amenábar a imaginé un film de fantôme malin, sous forme de conte tordu. Au-delà du fameux twist particulièrement inspiré, Les Autres est un film d'horreur élégant et d'une efficacité redoutable, assemblé avec une maîtrise formidable, et ce dès la toute première scène. Excellente en Grace Kelly perdue dans les limbes, Nicole Kidman mène ce cauchemar qui multiplie les scènes mémorables - l'exploration du grenier aux miroirs, la petite fille aux mains ridées, ou encore les enfants réveillés en pleine nuit par une silhouette près des rideaux. Dans le même genre Les Innocents, La Maison du diable, La Maison des ombres, La Proie d'une ombre, ou Hantise si vous voulez rigoler un peu. 24. rendez-vous avec la peur Sortie 1957 - Durée 1h23 Une tête de porte-bonheur L'histoire Venu enquêter sur la mort d'un collègue liée à un soi-disant culte satanique, avec l'intention de révéler que c'est une arnaque, un scientifique comprend qu'il pourrait s'être trompé... Pourquoi c'est un film d'halloween culte Rendez-vous avec la peur Night of the Demon appartient à une autre époque, où l'horreur prenait vie en noir et blanc, avec peu d'effets, et beaucoup d'imagination. Et Jacques Tourneur est un expert en la matière, avec un art de la suggestion et du hors-champ qui l'a imposé parmi les noms incontournables du cinéma de genre. Rendez-vous avec la peur n'est pas le plus connu de ses films La Féline est certainement en haut du podium, mais c'est l'un des plus réussis au rayon angoisse. C'est une pure et diabolique fable sur le surnaturel qui s'immisce dans la réalité, pour la transformer en théâtre d'une horreur invisible. C'est l'éternelle histoire d'un homme de science confronté à des choses qui dépassent l'entendement, et c'est une poignée de scènes excellentes, jusqu'à une conclusion terrible. Et il n'est pas impossible de sentir l'impact du film des décennies après, que ce soit dans la fumée noire de Lost ou la fin en hommage de Jusqu'en enfer de Sam Raimi. Dans le même genre Toute la filmographie de Jacques Tourneur, notamment La Féline et Zombie. 23. THE MIST Sortie 2008 - Durée 2h Quand tu cherches où t'es garé en pleine apocalypse L'histoire Lorsqu'une étrange et lourde nappe de brouillard tombe sur la petite ville de Bridgton, dans le Maine, les habitants se réfugient dans le supermarché. Très vite, ils comprennent que d'horribles créatures se cachent dans la brume, mais qu'il faudra aussi affronter les monstres cachés parmi eux... Pourquoi c'est un film d'halloween culte Après l'avoir adapté dans les larmes de La Ligne verte et Les Evadés, le réalisateur Frank Darabont était destiné à s'attaquer au vrai Stephen King - celui qui aime les monstres, humains et inhumains. La nouvelle Brume, qui illustre parfaitement toutes les obsessions de l'écrivain, était le matériau idéal avec son huis clos en pleine apocalypse. Et le réalisateur et scénariste s'en sort à merveille. Avec le récit d'une apocalypse aussi bien à l'extérieur affreux monstres qu'à l'intérieur affreux humains, The Mist est un récit d'une noirceur totale, qui touche du bout des doigts une forme de détresse et désespoir fous. Et en plus de quelques scènes absolument terrifiantes pensée pour les araignées de la pharmacie, Frank Darabont a imaginé une fin différente du livre. Une fin impossible à oublier vu sa violence inouïe. Dans le même genre Fog de Carpenter, pas le remake odieux, L'Empire des ombres. 22. la maison aux fenêtres qui rient Sortie 1976 - Durée 1h50 Souriez, vous êtes filmé L'histoire Un restaurateur est chargé de remettre en forme une fresque située dans une petite église d'un village enclavé. Il fait rapidement face au comportement étrange des habitants, qui cachent manifestement un lourd secret, qui pourrait être lié à une curieuse bâtisse, aux fenêtres ornées d'inquiétants sourires. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Parce que certaines histoires vous poussent dessus. C'est ce qui arrive avec cette création qui oscille entre effroi, conte et évocation d'une communauté énigmatique. Tout individu ayant déjà eu l'impression lancinante de ne pas saisir les codes l'entourant, d'être le dindon de la farce, ne pourra que frissonner dans la lente descente aux enfers d'un quidam aux prises avec une série de mystères plus angoissants les uns que les autres. Le restaurateur, chargé de ramener dans la lumière une oeuvre perdue, est le vecteur idéal de cette errance, dont on mettra longtemps à saisir les enjeux, et dont le film se plaira à conserver pour lui de nombreuses clefs. Il demeure toujours en nous quelque chose de sacré et de profane, dont la réunion peut s'orchestrer à la manière d'une flambée de violence irrépressible. Entêtant, inexplicable, La Maison aux fenêtres qui rient est aussi fascinant que son titre. Dans le même genre pour une ambiance poisseuse et mystérieuse, le méconnu I am the pretty thing that lives in the house, disponible sur Netflix, vaut son pesant de sursauts. 21. inferno Sortie 1980 - Durée 1h46 "Bonjour, je suis bien chez monsieur Shining ?" L’histoire La jeune locataire d’un immeuble bizarroïde découvre que son logement a une bien étrange histoire faite d’occultisme et de sorcellerie. Mais pas de bol, quelqu’un la zigouille avec un gros couteau, avant que son frère ne déboule pour lui venir en aide. Il s’avérera moins débrouillard, mais plus enclin à la survie. Pourquoi c’est un film d’halloween culte Les deux grands classiques de Dario Argento demeurent évidemment Suspira et Les Frissons de l’Angoisse. Mais la proposition la plus radicale du maître et donc celle qui demeure la plus susceptible de nous troubler, d’engendrer une peur persistante, est Inferno. Tous nos repères y sont progressivement balayés, et si on retrouve évidemment la palette chromatique affolante du réalisateur ainsi que son goût pour le baroque, il se marie ici à un puissant trip géographique. Création la plus jusqu’au-boutiste de son auteur, il délaisse presque totalement la narration classique pour nous offrir un condensé des atmosphères et du travail sensoriel qu’il affectionne. Difficile de savoir sur quel pied danser tant, à la manière de son décor, le film se réinvente constamment, à la manière de ce décor changeant, bourré de chausse-trappes et d'impasses. Pour autant, Argento n'oublie pas l'horreur organique et la science du meurtre qui ont fait de son cinéma un des grands chocs européens de la seconde moitié du XXe siècle. En témoigne le destin funeste d'un antiquaire inhumain, dévoré par des rats avant d'être poignardé de la manière la plus démente qui soit. Dans le même genre Avec sa dimension opératique, on pense parfois à une version horrifique de Phantom of the Paradise, où la rencontre improbable entre un rêve de sang et le Casanova de Fellini. 20. le carnaval des âmes Sortie 1962 - Durée 1h18 Poursuivie par la mort L'histoire Seule survivante d'un crash automobile, Mary se rend dans l'Utah pour jouer de l'orgue. Mais elle sent une présence qui la suit partout où elle va... Pourquoi c'est un film d'halloween culte Plusieurs dizaines d'années avant les Destination finale et leurs exécutions accidentelles toutes plus abracadabrantesques les unes que les autres, le cinéma américain avait déjà fait de la mort une entité collante et d'une miraculée l'héritière d'une malédiction terrifiante. Classique des drive-in et étrange ballade macabre, Le carnaval des âmes met en scène un fantastique pur, issu d'une grande tradition littéraire, une anomalie qui renvoie à la mortalité dont l'humanité se tient le plus éloignée possible. Depuis, le long-métrage et son final étrange ont eu le temps de devenir cultes, et d'influencer une génération entière de cinéastes divers et variés. Une génération marquée au fer rouge par une oeuvre qui ne paye pas de mine au premier abord, mais qui ne raconte rien de moins que l'angoisse de la mort et son inéluctabilité. Il y a quelque chose dans ce carnaval qui résonne en chacun de nous et cultive nos angoisses les plus existentielles. C'est beaucoup de pouvoir contenu dans une si petite série B. Dans le même genre La quasi-intégralité de la série originale La Quatrième Dimension, et en particulier l'épisode L'auto-stoppeur. 19. suspiria Sortie 1977 - Durée 1h35 Du sang bien rouge fluo, comme on l'aime L'histoire Une jeune Américaine s'installe dans l'école de danse de Fribourg. Alors que plusieurs meurtres dérangent le bon déroulé des cours, elle commence à se demander si l'établissement lui-même ne recèle pas quelques secrets mortifères. Pourquoi c'est un film d'halloween culte En 1977, Argento a signé l'opus magnum du giallo avec Les Frissons de l'angoisse et il est prêt à passer à autre chose. Né d'une transition, d'un écart artistique assumé, Suspiria est une véritable oeuvre d'art plastique, dans laquelle le cinéaste nous invite à nous immerger. Comme la délicate Jessica Harper qui pousse la porte de cette si étrange école, le spectateur tombe dans une autre dimension, où l'architecture labyrinthique et les murs colorés se contorsionnent à la faveur d'une mise en scène toute puissante, proposant quelques-uns des plans les plus marquants de l'histoire du genre. Dès lors, Suspiria est un délicieux cauchemar, perdant peu à peu tout lien avec la pseudo réalité. Analysé, décortiqué, découpé dans tous les sens, il est devenu un pur objet de pop culture sur lequel il est difficile de s'attarder sans pondre un livre. Il ne reste donc plus qu'à s'y abîmer et profiter d'un voyage sensoriel. Les mots viendront après. Dans le même genre La filmographie de Mario Bava, en particulier Six femmes pour l'assassin. Pas dans le même genre le remake. 18. martyrs Sortie 2008 - Durée 1h39 Courir pour échapper à ses traumas L'histoire Traumatisée par son enlèvement lorsqu'elle avait 10 ans, Lucie s'est liée d'amitié avec Anna. Elle pense avoir retrouvé ses bourreaux, une famille à première vue ordinaire, et elle se met en tête de se venger. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Attention, Martyrs fait mal. Et il n'est pas à mettre devant tous les yeux. Sorti en plein milieu de la vague du torture porn, au coeur d'un gigantesque débat sur la violence cinématographique, il ne se contente pas, comme ses semblables, de cyniquement tailler dans l'épiderme de ses protagonistes. Pascal Laugier fait de la souffrance de ses jeunes héroïnes, physique, psychologique ou même sentimentale, le sujet même de son long-métrage, quitte à la faire ressentir à un spectateur qui n'en sortira pas indemne. Pour ce faire, il convoque tout un héritage du cinéma extrême, en particulier le mondo film, afin de replacer la douleur dans une hiérarchie sociale complètement déshumanisée, dominée évidemment par la religion. La toute fin de Martyrs ne finit pas de diviser son public, et c'est d'ailleurs son objectif. C'est définitivement un film radical, qu'il faut appréhender en connaissance de cause. Mais pour certains l'auteur de ces lignes compris, c'est un chef-d'oeuvre. Dans le même genre Avec un peu plus d'humour et un peu moins de gravité, les deux premiers Hostel. 17. SIGNES Sortie 2002 - Durée 1h45 Scène génialement flippante dans 3, 2, 1... L'histoire Une famille isolée dans l'Amérique profonde affronte une invasion alien, qui a commencé par l'apparition de crop circles dans les champs autour de la maison... Pourquoi c'est un film d'halloween culte Chacun a sa définition de l'horreur, et c'est ça qui est beau. Pour tous les esprits plus effrayés par les possibilités infinies du cosmos que la simple folie des tueurs en série ou des fantômes dans le grenier, l'alien est la menace ultime, la page blanche sur laquelle tout peut s'écrire. Imaginé par un M. Night Shyamalan alors au sommet de sa carrière, après les succès de Sixième sens et Incassable et avant les douches froides du Village, La Jeune fille de l'eau et compagnie, Signes est un film d'invasion à petite échelle, où l'extraterrestre se rapproche peu à peu du cocon familial. Une idée toute simple, que Shyamalan exploite à merveille grâce à une mise en scène d'orfèvre, où le moindre mouvement de caméra et effet de montage sert la tension et la peur. De ce tibia pas très catholique aperçu entre les épis de maïs à cette main noire dans la cave, en passant par ce JT des enfers et la musique terrifiante de James Newton Howard, Signes est un modèle du genre. Et si le film a hanté vos nuits, sachez que vous n'êtes pas Dans le même genre Dark Skies pour la version cheap, La Guerre des mondes pour la version grand huit, Sans un bruit pour la version mute. 16. Halloween, la nuit des masques Sortie 1979- Durée 1h31 Les yeux sans visage L'histoire Échappé d'un hôpital psychiatrique, Michael Myers revient dans son quartier pendant la nuit d'Halloween, et commence à massacrer tout le monde et poursuivre la jeune Laurie Strode. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Parce que c'est impossible d'aimer le cinéma d'horreur sans revenir à Halloween, d'une manière ou d'une autre. Pierre angulaire du genre, le film culte de John Carpenter a donné lieu à une increvable saga déjà onze films-resuites-remake-reboots, et inspiré des générations de cinéastes, que ce soit avec des copies presque conformes les sagas Vendredi 13 et Freddy ou les plus directs des hommages les personnages du premier Scream regardent Halloween. Mais au-delà du pur business, la vraie marque des grands films est leur caractère intemporel. Des décennies après, Halloween, la nuit des masques reste un modèle de mise en scène. Épuré, le film est construit comme une lente mélodie horrifique en crescendo, avec la musique magique de John Carpenter, les apparitions fantomatiques de The Shape, et une formule diaboliquement simple. Dans le même genre À peu près toute la saga Halloween sauf les très nuls, comme Halloween 4, Halloween 5 et Halloween 6 et notamment le dernier Halloween Kills réalisé par David Gordon Green, la saga Freddy, la saga Scream, et si vraiment vous insistez, toutes les mauvaises copies comme Mortelle St-Valentin. 15. THE DESCENT Sortie 2005 - Durée 1h49 Sang pour sang conseillé L'histoire Un groupe d'amies part en vacances dans un chalet isolé, au milieu de la nature, pour une expédition spéléologique dans les environs. Mais un éboulement les bloque dans la grotte, et elles découvrent qu'elles ne sont pas seules dans le noir... Pourquoi c'est un film d'halloween culte Impossible de l'éviter au rayon horreur. Deuxième et probablement meilleur film de Neil Marshall Dog Soldiers, Hellboy, The Descent est un excellent programme d'horreur parce que ce n'est pas qu'un film d'horreur. Derrière les monstres, il y a un scénario très solide, construit autour de personnages très bien dessinés, avec en toile de fond une histoire de deuil et de culpabilité. Soit le carburant parfait pour un cauchemar qui provoquera de beaux frissons la première apparition d'une bestiole à travers des images nocturnes, mais également de véritables émotions lors d'un climax terrible. Actrices, mise en scène, musique c'est une équipe gagnante, et un petit classique instantané. Dans le même genre La Crypte version nulle de The Descent, Pyramide version nulle de La Crypte, ou The Descent Part 2 à la limite. 14. les innocents Sortie 1961 - Durée 1h39 Kerr sur elle L'histoire Une gouvernante d'une grande sensibilité se voit confier la garde de deux enfants après que sa prédécesseuse a disparu dans des circonstances peu claires. Pour attachants que soient les bambins, ils se montrent rapidement obsédés par l'histoire qui lia la disparue à un domestique à la réputation douteuse. Se pourrait-il que le duo soit possédé par les adultes qui en avaient la garde, ou la gouvernante sombre-t-elle dans la folie ? Pourquoi c'est un film d'halloween culte Parce qu'avec cette histoire de perversion et de hantise, Jack Clayton a non seulement mis en scène un récit d'une splendeur inégalée, mais parce qu'on lui doit d'avoir créé une véritable charte esthétique, copiée maintes fois. Avec un sens du cadre époustouflant, il chronique l'émergence du mal et la corruption de l'innocence. Et comme si cela ne suffisait pas, la présence d'une comptine terrifiante achève de propulser l'ensemble dans la stratosphère du cauchemar. Les notes de George Auric et leur correspondance avec la composition hallucinée de Deborah Kerr sont inoubliables. C'est bien elle qui confère à l'intrigue sa pureté et sa noirceur, elle dont la vulnérabilité nous saisit à la gorge tant elle se mue en victime sacrificielle. Un agneau dont les bourreaux suivent la trace au gré de séquences rehaussées par deux apparitions spectrales, silhouettes toutes de noir vêtues qui la traquent dans la bruyère, en plein soleil. Dans le même genre Création matricielle, son équation de l'angoisse sera dupliquée par Alejandro Amenabar dans Les Autres, puis plus récemment dans La Maison des ombres, jusqu'à ce que Mike Flanagan en livre sa propre vision avec The Haunting of Bly Manor, en revisitant Le Tour d'écrou de Henry James, le texte dont s'inspire Les Innocents. 13. la mouche Sortie 1986 - Durée 1h36 "J'ai une petite grippe" L'histoire Seth Brundle est un biologiste qui pense avoir percé le secret de la téléportation. Il invite une journaliste pour partager sa découverte et ils finissent par tomber amoureux. Ambitieux, il teste lui-même l'engin. Au début, il se sent plus fort. Mais son apparence va vite se dégrader. Pourquoi c'est un film d'halloween culte La Mouche est peut-être le plus célèbre des films réalisés par David Cronenberg, l'un des grands apôtres du cinéma d'horreur. Et on y trouve ses obsessions pour les transformations corporelles, allant souvent de pair avec un délitement psychologique. Mieux financé que les sublimes séries B qui ont lancé sa carrière, il fait donc de cette mutation une tragédie putrescente et crapoteuse, dont l'atrocité est rehaussée par les effets spéciaux spectaculaires de Chris Walas. Plus noir et désespéré encore que le film dont il est le remake La Mouche noire, déjà assez nihiliste pour l'époque, le long-métrage se réapproprie la traditionnelle figure du savant qui joue à Dieu et la pousse dans des extrêmes jamais atteints. La transformation de Seth franchit à chaque scène une nouvelle étape dans le malsain, au fur et à mesure que le point de vue se décale sur le personnage joué par Geena Davis, référent humain et amoureuse impuissante confrontée à la "politique des insectes". Une descente aux enfers dérangeante et parfois terrifiante qui se termine dans un climax émotionnellement destructeur. Dans le même genre Le reste de la filmographie de Cronenberg Scanners, Videodrome, Faux Semblants et bien d'autres ou d'autres représentants de la body horror Society, Tetsuo. 12. l'au-delà Sortie 1981- Durée 1h27 Une conclusion particulièrement noire L’histoire Hériter d’un hôtel aux abords de la nouvelle Orléans, c’est super chouette. Mais s’il est bâti sur une porte donnant directement sur les enfers et que le contenu de ces derniers commence à se répandre dans notre monde à la manière d’une stomie bilieuse, c’est moins chouette. Pourquoi c’est un film d’halloween culte Parce que la recette des quelques films d’horreur réalisés par Lucio Fulci a toujours quelque chose d’impalpable, pour ne pas dire miraculeux. Accompagné de comédiens approximatifs, tantôt doublés en anglais, tantôt en italien, récitant un scénario jamais très cohérent, et rarement subtil, le cinéaste est pourtant devenu un fascinant artisan de la terreur, usant au mieux des talents de ses proches collaborateurs, jusqu'à former une symphonie qui annihile tous les repères du spectateur. Grâce à des effets spéciaux férocement inventifs, un goût pour la poésie macabre poussé à l’extrême y compris dans les innombrables séquences gorissimes parmi les plus éprouvantes de l’histoire du cinéma, une photographie splendide et des musiques, il est parvenu à créer des labyrinthes surréalistes. Et dans L’Au-delà , le dérèglement comme l’hallucination deviennent progressivement l'alpha et l'omega d'un univers sans issue, transformant le récit en une suite de saynètes proches de l’abstraction, qui nous emmène dans une spirale horrifique putréfiée, et ce jusqu’à un épilogue à la noirceur demeurée légendaire. Dans le même genre Inutile d’aller chercher bien loin, autant se pencher sur les autres pépites gorasses du maître, telles Frayeurs, L’enfer des zombies ou La Maison près du cimetière. 11. Ring Sortie 2001 - Durée 1h45 Video Killed the Hideo Star L'histoire Une journaliste enquête sur une légende urbaine, autour d'une mystérieuse cassette vidéo. Quiconque oserait la regarder, serait condamné à mourir sept jours après. Et lorsqu'elle décide de la regarder, elle comprend vite que c'est bel et bien la réalité. Et qu'elle n'a qu'une semaine pour essayer de survivre. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Il y a eu un avant et un après Ring. Car Ring n'a pas uniquement donné lieu à une des sagas horrifiques les plus bancales du monde des suites au Japon, une saga aux États-Unis, un remake en Corée, et même l'improbable Sadako vs. Kayako, en plus de créer une mode horrifique légèrement cheap des filles aux longs cheveux. Le film réalisé par Hideo Nakata et adapté du livre de Koji Suzuki s'est surtout parfaitement saisi d'une pure angoisse technologique face au pouvoir de l'image, avec un traitement passionnant de l'effet de peur et parano collective. Ring a également célébré, malgré lui, la fin d'une époque la VHS, les vidéo-clubs, et offert quelques-unes des images les plus mémorables en matière de panique face à un écran. Souvent imité, rarement égalé. Dans le même genre The Grudge, le très bon remake américain Le Cercle avec Naomi Watts, Dark Water du même réalisateur. 10. l'autre Sortie 1972 - Durée 1h48 Ultraviolet, le prequel L'histoire Au fin fond du Connecticut, pendant les années 30, deux jeunes garçons grandissent au cours d'un étrange été, où l'un d'entre eux prend conscience qu'il partage avec sa grand-mère une étrange connexion aux animaux. Autour d'eux, le comportement des adultes se fait de plus en plus inquiétant, voire franchement hostile. Pourquoi c'est un film d'halloween culte En réalité, il aurait dû devenir culte, si L'Exorciste, sorti quelques mois plus tard, ne lui avait pas coupé l'herbe sous le pied. Et pour cause, plus "moderne" en apparence, le classique de William Friedkin entretient avec cette merveille un peu oubliée de Robert Mulligan énormément de connexions. Une enfance virant au monstrueux, des adultes incapables d'appréhender les changements survenant au sein de sa progéniture, et plus généralement, l'idée d'une société sur le point de pourrir sur pieds sont autant de liens troublants entre ces deux grands récits de la corruption de l'innocence. Ajoutons à cela qu'il s'agit du seul film horrifique de Mulligan, ce qui achève d'en faire une création singulière, d'autant plus singulière que si ses purs effets de trouille sont rares, leur puissance est dévastatrice. Observons-nous un enfant pervers ou un pur innocent inconscient de la folie qui imbibe son quotidien ? La réponse est moins évidente qu'il n'y paraît, mais une chose est sûre, après le visionnage, l'usage d'un sécateur risque de vous coûter un peu, et a priori, vous ne vous approcherez plus jamais d'un tonneau d'alcool. Ou d'un doigt sectionné. Dans le même genre Une grande partie des longs-métrages visités par des enfants abominables ont emprunté à L'Autre. On pense bien sûr à La Malédiction et son cauchemardesque Damien. Récemment, Good Night Mommy s'est même retrouvé à mi-chemin entre hommage autrichien et pillage en règle. 9. hérédité Sortie 2018 - Durée 2h06 Brûler tue L'histoire Ellen est morte. Sa famille, ses enfants, petits-enfants et gendre font de leur mieux pour traverser ce deuil qui empoisonne leur quotidien... jusqu'à ce que d'étonnants mystères concernant leur généalogie se fassent jour et que leur quotidien se transforme en cauchemar sanglant. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Premier long-métrage d'Ari Aster - dont les courts-métrages indiquaient déjà une très grande maîtrise formelle -, Hérédité semble de prime abord relever des standards de l'horreur d'auteur à l'américaine, avec sa forme parfois compassée et son goût pour les intrigues psychologisantes. Puis, progressivement, le cinéaste va se plaire à brouiller les pistes quant à l'origine de la terreur qui s'abat sur ses personnages, enfermant le spectateur dans un piège à mâchoires qui ne le lâchera plus. Parsemé de scènes-chocs tantôt surréelles, tantôt d'une brutalité imprévisible, le récit efface un à un tous nos repères. Non content de proposer une mythologie originale, qui se plait à jouer autant d'un certain paganisme qu'à questionner les rôles et les aspirations de chacun au sein d'une cellule familiale perverse, il offre à ses comédiens, Toni Colette et Alex Wolff en tête, des partitions d'une remarquable précision. Sans relâche, il sape nos attentes et nos espoirs, jusqu'à un interminable climax au cours duquel il abat sa dernière carte. Ce qui provoque une peur durable ici, c'est la place donnée au grand-guignol et à l'absurde. Ainsi, quand la violence se déchaîne tout à fait, ce ne sont pas les corps mutilés ou les sévices qui impriment notre rétine, mais le sentiment de folie jamais douce qui imprègne jusqu'aux mouvements de caméra et déplacement des personnages. Dans le même genre Tout récemment, Saint Maud a su s'inspirer du rythme lancinant du film comme de la parcimonie avec laquelle il use de ses effets-chocs. Tous deux doivent beaucoup au grand Ne Vous retournez pas de Nicolas Roeg, dont nous avons déjà autopsié les abominations. 8. KaÏro Sortie 2001 - Durée 1h45 Dark moisissure L'histoire En enquêtant sur le suicide inexplicable d'un collègue, des gens découvrent l'existence d'un mystérieux site internet, dont l'emprise sur le monde devient de plus en plus terrible. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Pour les amateurs d'horreur, le nom du réalisateur japonais Kiyoshi Kurosawa rime avec Cure, Séance et Kaïro. Moins connue que Ring ou The Grudge même si elle également a eu droit à un affreux remake américain intitulé Pulse, cette histoire de fantômes virtuels commence comme une enquête ténébreuse et inquiétante, avant de vriller dans la dernière partie. Et c'est là que Kaïro marque l'esprit en montrant une pure apocalypse d'une noirceur totale, avec des visions absolument cauchemardesques, qui s'évanouissent dans un nuage de mélancolie extrême à la toute fin. Ce n'est pas un film à bouffer comme un Conjuring 8 ou Ring le prequel du commencement, mais c'est définitivement conseillé à toutes les personnes en quête d'horreur à part. Dans le même genre la version cheap, Pulse le remake américain cheap, Stay Alive la version cheap avec des jeux vidéo et Demonlover la version française auteur et chelou. 7. L'Invasion des profanateurs Sortie 1978 - Durée 1h55 Faire la queue pour être dans le top 30 horreur pour Halloween L'histoire Une forme de vie alien commence à envahir la Terre en remplaçant peu à peu tout le monde pendant leur sommeil par une copie presque conforme, dénuée d'émotion et obéissante. Les derniers survivants essaient de s'enfuir, et éviter d'être retrouvés tandis que l'humanité se transforme... Pourquoi c'est un film d'halloween culte Parce que c'est un pur classique du genre, tiré du livre de Jack Finney publié en 1955. Un bouquin génial qui a donné lieu à plusieurs adaptations au fil des décennies, preuve de son caractère intemporel L'Invasion des profanateurs de sépultures de Don Siegel en 1956, Body Snatchers d'Abel Ferrara en 1993, et le mauvais Invasion en 2007, avec Nicole Kidman et Daniel Craig. C'est bien simple, cette invasion est un cauchemar absolu, qui ne trouve aucune issue jusqu'à la toute dernière minute, terrassante. Grand exercice de paranoïa collective, où tout le monde peut être un ennemi et où personne n'est intouchable, L'Invasion des profanateurs s'est imposé comme un film d'horreur passionnant, parfaitement mis en scène par Philip Kaufman. Avec en plus un casting diablement solide, mené par Donald Sutherland, Brooke Adams, Veronica Cartwight et Jeff Goldblum. Dans le même genre The Thing pour plus de gore, The Faculty pour plus de douceur. 6. shining Sortie 1980 - Durée 2h23 "Bonsoir, c'est le calendrier des pompiers !" L'histoire La famille Torrance s'installe pour l'hiver dans le vaste Hôtel Overlook, dont ils seront les gardiens. Mais ce noyau aimant cache quelques lourds traumatismes, que l'endroit va exacerber, comme s'il se nourrissait du malheur de ses invités, et en particulier de la sensibilité du tout jeune Danny aux phénomènes paranormaux. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Quand Stanley Kubrick se penche sur le cinéma d'horreur, tout le monde tremble déjà un peu. Et quand il adapte celui qui devenait alors le nouveau maître littéraire du grand frisson, l'alliance semble parfaite. Le résultat aura pour défaut de déplaire souverainement à Stephen King, jugeant le film trop froid et déstructuré en regard du roman originel. Peut-être craignait-il que le long-métrage éclipse son propre texte, ce en quoi il avait bien raison, le chef-d'oeuvre de Kubrick ayant presque instantanément éclipsé son - excellent - roman. Il faut dire que le réalisateur est parvenu à conjuguer son style aux exigences de la peur, engendrant une angoisse unique, et jamais égalée depuis. On a parfois pointé le manque de construction claire du récit, son atmosphère glacée, le peu de clefs qu'il donnait à son public, mais c'est justement là où se situe la puissance de Shining. Dès ses premières scènes et le curieux entretien d'embauche de Jack, nous pouvons sentir que quelque chose ne tourne pas rond. Et pour cause, la géographie de l'Overlook se joue de nous. Elle n'a absolument aucun sens, et derrière les enchevêtrements de couloirs se dessine une suite de perspectives impossibles, de recoins mentaux idéaux pour accueillir les spectres affamés qui hantent les lieux. Les interminables plans où surgissent les apparitions qui peuplent l'hôtel répondent assez divinement au surjeu cosmique de Jack Nicholson, qui donne ici à voir une performance étonnante. Dans l'outrance perpétuelle, son personnage s'avère un terrain glissant pour le spectateur, comme autant de sables mouvants qui renforcent l'immersion dans ce labyrinthe d'une cruauté sans pareille. Dans le même genre Difficile de croire que Kubrick ou King n'ont jamais entendu parler de Burnt offerings, tant le film de 1976 sent le Shining, et tant il entretient d'inquiétantes passerelles avec cette adaptation filmique. 5. it follows Sortie 2015 - Durée 1h40 Les blagues les moins attachées sont les meilleures L'histoire Une malédiction peut-elle être sexuellement transmissible ? Que feriez-vous si après avoir fait l'amour, une entité à l'apparence changeante, choisissant les traits d'un de vos proches, commençait à vous suivre, et pas dans le but de jouer aux dominos ? Voici les questions auxquelles devront répondre Jay et ses amis, avant que ce qui les suit ne les rattrape. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Longtemps considéré aux États-Unis comme un aimable tâcheron fâché avec le box-office, John Carpenter voit son héritage enfin accueilli et digéré par une nouvelle génération de metteurs en scène, et avec quelle intelligence. David Robert Mitchell s'empare de son portrait atmosphérique de l'Americana, pour y injecter les angoisses d'une génération à la croisée des chemins, errant dans des villes pavillonnaires dont la nonchalance dissimule mal une menace sourde. En imaginant une menace quasi-indétectable, dont on prend toujours confiance trop tard, le film nous met face à un dispositif incroyablement générateur d'effroi. Le spectateur comprend rapidement que les longs panoramiques qui composent la grammaire de l'ensemble lui permettront peut-être de voir venir cette ignoble entité venue dévorer des gamins pas si innocents. Et chacun de commencer sans s'en rendre compte de scruter l'image, de l'analyser en temps réel, devenant acteur de ses propres peurs. Ajoutons à cela une allégorie glaçante sur le cycle de la violence et la manière dont l'agressé perpétue ou non le mal dont il est victime, et on obtiendra un récit émaillé de saillies d'horreur pure, à l'image de l'assaut d'une maisonnée où rien ne semble pouvoir interrompre le surgissement de corps toujours plus inquiétants. Dans le même genre Les liens avec Halloween et Fog sont si prégnants qu'on ne peut les ignorer, tandis que la gestion du suspense évoque évidemment The Thing. 4. hellraiser Sortie 1988- Durée 1h34 Me and the boys at the cinema L'histoire Julia et Larry emménagent dans la maison de ce dernier, sans savoir que l'esprit de son frère hante encore les lieux. Lorsqu'il se réveille, il attire les Cénobites, entités trouées de partout appelées grâce à un cube mystique. Pourquoi c'est un film d'halloween culte La mythologie transposée à l'écran par Clive Barker est fascinante parce qu'elle puise directement dans l'imaginaire de son créateur. Les fameux cénobites incarnent une passion pour le sadomasochisme et ce qu'il révèle de l'esprit humain. Il y a quelque chose d'à la fois attirant et terrifiant dans la confusion entre plaisir et douleur, entre extase et torture. Confusion qui se matérialise dans une poignée de scènes cauchemardesques. Par extension, Hellraiser est un fier représentant de l'ambiguïté du cinéma d'horreur, pur shoot d'adrénaline auquel il est facile de rester accro, quand bien même certaines des visions qu'il propose sont capables des pires traumas. Si Pinhead est devenu un tel symbole, une telle idole, c'est aussi parce qu'il incarne lui-même la subtilité du genre et sa beauté vénéneuse. Car en termes de beauté, le long-métrage n'a de compte à rendre à personne la séquence de "l'éveil" révèle à elle seule la puissance iconographique de cet univers essentiel. Dans le même genre Les deux suites, Cabal en version director's cut s'il vous plait. 3. alien Sortie 1979 - Durée 1h53 Respirer... délivrer... L'histoire l'équipage du Nostromo transporte des minerais d'un bout à l'autre de la galaxie. Ces routiers de l'espace sont sortis de leur hyper-sommeil par un curieux appel de détresse, provenant d'une planète à priori inhabitée. Ils ignorent qu'en croyant porter secours à un cargo en détresse, ils ramèneront avec eux une espèce inconnue, particulièrement redoutable. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Rares sont les fils à engendrer leur propre mythologie et assez de suite pour demeurer des piliers de la pop culture, près d'un demi-siècle après leur sortie. Plus rares encore sont ceux qui engendrent à eux seuls un genre, ici le Space Horror. Il faut dire que grâce aux choix radicaux de Ridley Scott, à la direction artistique et au xénomorphe inventé par Giger, son Huitième Passager va instantanément faire date. À mille lieues des séries B spatiales ou de sales bêtes en latex massacraient à la chaîne de mauvais acteurs, le metteur en scène des Duellistes choisit filmer sa cruelle histoire en adoptant les codes d'un cinéma presque expérimental, qui répond à merveille aux accents inquiétants de la musique. Sous nos yeux, le Nostromo se transforme en arène presque abstraite, comme attendant un prédateur parfait pour se transformer cirque de sang. Ce décor et cette atmosphère permettront l'avènement d'Ellen Ripley, héroïne révolutionnaire et révélation de l'immense Sigourney Weaver. Mais si on a retenu la puissance de cette walkyrie cosmique, c'est d'abord la peur qui règne sur le film. Atmosphérique, inexplicable, elle naît dès la découverte fascinante d'une carcasse de vaisseau aux airs de mausolée, dont le moindre recoin évoque une nef infernale. En plaçant à la fois l'angoisse sur le terrain d'une pure abstraction plastique et d'une allégorie sexuelle d'une rare agressivité, Scott a réalisé un condensé de peur parmi les plus obsédants du XXe siècle. Dans le même genre Sous l'eau, le récent Underwater s'est amusé à repiquer beaucoup d'ingrédients d'Alien, comme l'avait Life, origine inconnue et dans une moindre mesure Last days of mars et son inhospitalière planète rouge. 2. the thing Sortie 1982 - Durée 1h48 De quoi sauter au plafond L'histoire Une équipe de chercheurs déterre une créature étrange en plein milieu de l’antarctique, après avoir recueilli le chien de leurs collègues, apparemment devenus fous. Lorsque la bestiole se réveille, elle va prendre la forme la plus vicieuse possible la leur. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Un no-man’s land hostile. Une galerie de personnages méfiants balayant le spectre des personnalités américaines. Kurt Russell. Une créature protéiforme signée le grand Rob Bottin. Et la musique d’Ennio Morricone et ses rythmes suspendus, son inquiétante tranquillité… tous les ingrédients sont là pour fabriquer un chef-d’œuvre. Le chef-d’œuvre. Celui de John Carpenter. Et puisqu’il est question de la peur, la vraie, éjectons la question du remake, la question du corps étranger et des sous-entendus politiques qu’il projette sur le récit, menaçants encore aujourd’hui. The Thing est juste une parfaite machine de terreur. L’horreur y est toujours en embuscade, hors champ, prête à se manifester dans des séquences cauchemardesques dignes des peintures les plus glauques de Francis Bacon. Pire encore elle est dans l’autre, elle pousse à la paranoïa la plus extrême, la plus terrible des incertitudes. Et puis, il y a le malaise, celui de voir le corps humain réarrangé et déformé, transformé en hybride malsain. Enfin, à la toute fin, c’est la peur de la contamination qui l’emporte. Comme dans Alien, être le dernier rempart avant la mort de l’humanité instaure une certaine pression, qui devient vite insoutenable lors d’un dernier face-à -face à la limite du questionnement philosophique. Dans le même genre Les plus grands huis clos ou quasi-huis clos de Carpenter, comme Assaut, Halloween et Le Prince des Ténèbres. Et puis, bon, il y a un remake/prequel. 1. Massacre à la tronçonneuse Sortie 1982 en France - Durée 1h23 Ça va trancher, chérie L'histoire Cinq adolescents traversent le Texas dans un van. Un peu méfiants de l’inhospitalité de la région et du comportement des auto-stoppeurs locaux, ils s’arrêtent pour faire le plein d’essence. Mais les autochtones ne les laisseront jamais repartir. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Une bonne partie des textes ci-dessus le démontrent déjà . L’horreur est souvent plus viscérale lorsqu’elle est humaine, quand on l’extrait d’un fantastique trop détaché du réel et qu’elle peut se glisser chez nos voisins. D’où le traumatisme engendré par Massacre à la tronçonneuse, véritable pavé dans la marre cinématographique, qui, dans un contexte politique très particulier, dévoile un ennemi de l’intérieur, à la crasse plausible, et surtout 100 % américaine. Le pur produit dégénéré de la culture dont l’immense majorité des spectateurs de l’époque faisait partie. Les médisants qui lui prêtent une réputation de boucherie gore ne l’ont en réalité jamais vu. Aride, austère, voire carrément éprouvant, le film d’horreur définitif réalisé par Tobe Hooper troque les jets de sang contre une brutalité abjecte, le sensationnalisme contre une mise en scène quasi documentaire. À l’époque, il a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire du 7e art, de la culture américaine et dans un imaginaire collectif bien moins tranquille depuis. Eh oui, le cinéma d’horreur a ce pouvoir. Dans le même genre En quête de red necks, jetez-vous sur Délivrance, les Wolf Creek, La Colline a des yeux, La Dernière maison sur la gauche ou La maison des mille morts. Dans le reste de la saga, il y a à boire et à manger. Quand tu vois que t'as été zappée FAQ Quels sont les meilleurs films d'Halloween sur Netflix ? L'incontournable Poltergeist réalisé par Tobe Hopper est sur Netflix. Il y a aussi les très réussis Don't Breathe, 10 Cloverfield Lane, Us et The Mist. Et pour celles et ceux qui ont envie de frissons plus étranges, il y a Wounds, His House, Creep, Le Rituel, Aucun homme ni dieu. QUEL EST LE FILM D'HALLOWEEN LE PLUS EFFRAYANT DE TOUS LES TEMPS ? Grande question, mais quand on parle du film d'horreur le plus effrayant de tous les temps, les mêmes titres reviennent L'Exorciste, Shining, Massacre à la tronçonneuse, Alien, La Malédiction, Ring, Halloween. Et pour les films plus récents It Follows, Hérédité, Midsommar, [REC], Get Out, The Witch, Mirrors, L'Orphelinat. QUEL EST LE plus beau film D'HALLOWEEN ? Pour la beauté visuelle au rayon film d'horreur Suspiria, The Neon Demon, It Follows, Morse, Shining et des classiques comme Nosferatu. Pour des images mémorables dans des films pas entièrement horrifiques The Cell avec Jennifer Lopez, Antichrist de Lars Von Trier, Les Yeux sans visage de George Franju, et Under the Skin de Jonathan Glazer. QUEL EST LE pire film D'HALLOWEEN de tous les temps ? Il n'y a pas assez de place pour répondre à cette question. Quelques pistes de réflexion les mauvaises suites de Halloween, de Freddy, de Vendredi 13, de Conjuring et compagnie, des Dents de la mer, de Détour mortel, de Jeeper Creepers, et de la saga culte [REC]. Les mauvais remakes des grands classiques Fog, Pulse, Vendredi 13, Les Griffes de la nuit. Ou des accidents isolés, comme Slender Man, Phénomènes de M. Night Shyamalan, Pyramide, The Open House, Stay Alive, Alone in the Dark, Silent Hill Revelation 3D. Et des montagnes de vieilles séries B tendance nanar, que notre instinct de survie nous empêche de détailler. Tout savoir sur Netflix Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix du 19 au 25 août Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix du 12 au 18 août Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix du 5 au 11 août Newsletter Ecranlarge Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large. Vous aimerez aussi
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