Enpréambule ce mercredi de ce conseil des ministres de rentrée à l'Elysée, lors d'une allocution devant les ministres exceptionnellement retransmise, Emmanuel Macron a appelé le gouvernement Nedites pas : mourir ; dites : naître. Croyez.On voit ce que je vois et ce que vous voyez ; On est l'homme mauvais que je suis, que vous êtes ;On se rue aux AVictor Hugo, Ce que c'est que la Mort : On cultive le Mal dans notre cœur hideux, Prétextant que pour vaincre il faut connaître au mieux, Le vice, la tourmente et l’orage qui luit, Dans le cœur abîmé du vaurien, du bandit, Mais le Mal est un cri et il touche notre âme, Si Dieu nourrit le cœur, alors lui, il l’affame, Sujet Ce que c'est que la mort ( de Victor HUGO (1802-1885) Mer 24 Fév - 18:06. Ce que c'est que la mort. Ne dites pas : mourir ; dites : naître. Croyez. On voit ce que je vois et ce que vous voyez ; On est l'homme mauvais que je suis, que vous êtes ; On se rue aux plaisirs, aux tourbillons, aux fêtes ; On tâche d'oublier le bas, la fin Lacésure se fait à la mort de Léopoldine, sa fille, qui n’avait que 19 ans. L’événement survient en 1843 et bouleverse le poète, notamment dans sa foi. Pour le bac de français, on ne s’intéressera qu’aux quatre premiers livres. Les grandes dates de la vie de Victor Hugo, sur le site des Maisons de Victor Hugo. Aurore, qui porte sur la jeunesse de Victor Cepassage n'est pas seulement une condamnation de la peine de mort, c'est aussi pour Hugo une façon de parler de l'écriture, pourquoi on écrit. L'écriture est personnifiée, c'est "une idée fixe qui me possède". Plusieurs répétitions de cette idée sont évoquées : "une idée", "cette idée fixe", "idée poignante". . Toute sa vie, Victor Hugo s'est fait défenseur de l'inviolabilité qui ne peut subir d'atteinte de la la vie humaine à travers ses écrits, ses combats politiques ainsi que sa production peine de mort a été très souvent traitée par Victor Hugo, en écho à des scènes dont il avait lui même pu être romans se les portes voix de cet et 1832publié en 1829 chez Gosselin** Charle Gosselin fut l'éditeur certains livres d'Hugo et de BalzacLe premier et le plus long et constant de tous les combats de Victor Hugo est sans doute celui qu’il mène contre la peine de mort. Dès son enfance, il est impressionné par la vision d’un condamné conduit à la guillotine, sur une place, puis, à l’adolescence, par les préparatifs des bourreaux en place de Grève. Ce qu'il définit par le "meurtre judiciaire", va le tenter toute sa vie d’infléchir l’opinion en décrivant l’horreur de l’exécution, sa barbarie, en démontrant l’injustice, en disant que les vrais coupables sont la misère et l’ignorance ainsi que de démontrer l’inefficacité du châtiment. Utilisant sa notoriété d’écrivain puis son statut d’homme politique, il met son éloquence au service de cette cause, à travers ses romans, ses poèmes, et ses témoignages devant les tribunaux, plaidoiries et autres discours et votes à la Chambre des pairs, puis à l’Assemblée et enfin au Sénat. Apparaissent également de nombreux articles dans la presse européenne et des lettres d’intervention en faveur de condamnés sont transmisses dans les pas que Victor Hugo est un grand auteur romantique et que les thèmes et principes du romantisme sont la liberté, l'expression mélancolique des sentiments, la recherche de la proximité locale et de l'histoire concrète et donc, dans ses œuvres et particulièrement dans le Dernier jour d'un condamné, tous ces éléments apparaissent en harmonie avec ses idées personnelles et ses arguments concernant son combat contre la peine de mort qu'il transmet ainsi. Le dernier jour d'un condamné est donc un roman très représentatif du combat global de Victor Hugo car c'est une œuvre littéraire romantique donc libre et convaincante à son époque et également un roman politique dans la mesure ou Hugo argumente contre la peine de mort. Ce discours politique ressemble d'ailleurs clairement à ces positions contre la peine capitale avec de nombreuses interventions publiques pour obtenir la grâce de certains Brown, William Tapner, Armand Barbès sont quelques-uns des condamnés qu'il a défendu et pour lesquels il a plaidé contre la peine capitale à laquelle ils étaient pourtant condamnés. L'exemple de Barbès est intéressant il était opposé à la monarchie de Juillet. En 1834 il participe aux soulèvements Républicains français et il est emprisonné au mois d'Avril de cette même année. Il s'allie à d'autres révolutionnaires, des socialistes notamment et fondent ensembles une organisation, ils mettent en place une révolte contre le pouvoir en place en 1839 et c'est là que Barbès est condamné à mort. C'est grâce à Victor Hugo notamment, ainsi qu'avec l'aide d'autres personnes que Barbès passe de condamné à mort » à condamné à la prison à vie » rapidement. Après la Révolution de 1848, il retrouve finalement sa liberté et reprend ses activités politiques. Anecdotiquement, il termine sa vie en exil volontaire. Cet exemple montre à quel point Hugo était très attaché aux valeurs, de la liberté et à la vie tout simplement, et comment il parvenait à convaincre le pouvoir de revoir son jugement de Hugo dans le contexte politique, économique, social et culturel du 19ème siècle est un combat qui va de pair avec la lutte contre l’ignorance et la misère humaine contre lesquelles il lutte également. Par leur force sentimentale et leur puissance de conviction, les œuvres d’Hugo évoquant la peine de mort nous donnent l’occasion de réfléchir à l’écho de son combat, dans d’autres pays d’Europe et même jusqu'aux États-Unis et de nos jours encore. Comme quoi Hugo aura bien marqué l'Histoire par ses discours, ses réflexions, et son combat contre la peine de mort est l'un des plus convaincant et intéressant à étudier. 3 septembre 2018 1 03 /09 /septembre /2018 1743 “Ce que c’est que la mort” – Victor HugoNe dites pas mourir ; dites naître. voit ce que je vois et ce que vous voyez ;On est l’homme mauvais que je suis, que vous êtes ;On se rue aux plaisirs, aux tourbillons, aux fêtes ;On tâche d’oublier le bas, la fin, l’écueil,La sombre égalité du mal et du cercueil ;Quoique le plus petit vaille le plus prospère ;Car tous les hommes sont les fils du même père ;Ils sont la même larme et sortent du même vit, usant ses jours à se remplir d’orgueil ;On marche, on court, on rêve, on souffre, on penche, on tombe,On monte. Quelle est donc cette aube ? C’est la suis-je ? Dans la mort. Viens ! Un vent inconnuVous jette au seuil des cieux. On tremble ; on se voit nu,Impur, hideux, noué des mille noeuds funèbresDe ses torts, de ses maux honteux, de ses ténèbres ;Et soudain on entend quelqu’un dans l’infiniQui chante, et par quelqu’un on sent qu’on est béni,Sans voir la main d’où tombe à notre âme méchanteL’amour, et sans savoir quelle est la voix qui arrive homme, deuil, glaçon, neige ; on se sentFondre et vivre ; et, d’extase et d’azur s’emplissant,Tout notre être frémit de la défaite étrangeDu monstre qui devient dans la lumière un ange. 25 Août 2016 "Tout se transfigure dans la lumière et par la lumière." "Le prodige de ce grand départ céleste qu’on appelle la mort, c’est que ceux qui partent ne s’éloignent point. Ils sont dans un monde de clarté, mais ils assistent, témoins attendris, à notre monde de ténèbres. Ils sont en haut et tout ! qui que vous soyez, qui avez vu s’évanouir dans la tombe un être cher, ne vous croyez pas quittés par lui. Il est toujours là. Il est à côté de vous plus que jamais. La beauté de la mort, c’est la présence. Présence inexprimable des âmes aimées, souriant à nos yeux en larmes. L’être pleuré est disparu, non parti. Nous n’apercevons plus son doux visage ; nous nous sentons sous ses ailes. Les morts sont les invisibles, mais ils ne sont pas les justice à la mort. Ne soyons point ingrats envers elle. Elle n’est pas, comme on le dit, un écroulement et une embûche. C’est une erreur de croire qu’ici, dans cette obscurité de la fosse ouverte, tout se perd. Ici, tout se retrouve. La tombe est un lieu de restitution. Ici l’âme ressaisit l’infini ; ici elle recouvre sa plénitude ; ici elle rentre en possession de toute sa mystérieuse nature ; elle est déliée du corps, déliée du besoin, déliée du fardeau, déliée de la fatalité. La mort est la plus grande des libertés. Elle est aussi le plus grand des progrès. La mort, c’est la montée de tout ce qui a vécu au degré supérieur. Ascension éblouissante et sacrée. Chacun reçoit son augmentation. Tout se transfigure dans la lumière et par la lumière. Celui qui n’a été qu’honnête sur la terre devient beau, celui qui n’a été que beau devient sublime, celui qui n’a été que sublime devient bon."Discours de Victor Hugo sur la tombe d'Emily de Putron Tags Mort, Dieu Ce mercredi 18 juin, les élèves de Première passaient le bac français. De toute évidence, leur sujet de commentaire composé le poème "Crépuscule" de Victor Hugo, ne leur a pas trop plu. Et comme ce sont des jeunes gens modernes et connectés, ils ont exprimé en masse leur mécontentement sur Twitter. "Victor Hugo si j'te croise dans la rue t'es mort victor Hugo ntm avec ton crépuscule Victor Hugo tu pu vraiment enfoiré , avec ton crépuscule du cul là ! Victor Hugo je te hais. Fini l'épreuve, Victor Hugo ma plus hagarr en 4h que mon rep pendant toute mon enfance vous aussi vous avez relevé la personnification de l'herbe ?? mdrrrr il était défoncé ce Victor Hugo quand il a écrit le poêle bacfrancais Pourquoi tu tapes la discut entre une tombe et un brin d'herbe sale FDPPP victor hugo de tarace bacfrancais Victor Hugo si j'te croise dans la rue t'es mort Segpa Victor Hugo il est compliqué comme garçon wesh pk tu casse les couilles avec ton crépuscule mon frère . bacdefrancais victor hugo c'est satan Nike ta mère Victor Hugo et Nike la mère à tes de potes aussi pd Eh Victor Hugo c'est un fdp on comprend rien a ce qu'il raconte, son cerveau il était bizarre ptn Y'a Hugo Tout Seul qui fait des vidéos, et Victor Hugo qui lui est pas tout seul dans sa tête avec ses brins d'herbe bacfrancais bac2014" Crépuscule L'étang mystérieux, suaire aux blanches moires, Frissonne ; au fond du bois la clairière apparaît ; Les arbres sont profonds et les branches sont noires ; Avez-vous vu Vénus à travers la forêt ? Avez-vous vu Vénus au sommet des collines ? Vous qui passez dans l'ombre, êtes-vous des amants ? Les sentiers bruns sont pleins de blanches mousselines ; L'herbe s'éveille et parle aux sépulcres dormants. Que dit-il, le brin d'herbe ? et que répond la tombe ? Aimez, vous qui vivez ! on a froid sous les ifs. Lèvre, cherche la bouche ! aimez-vous ! la nuit tombe ; Soyez heureux pendant que nous sommes pensifs. Dieu veut qu'on ait aimé. Vivez ! faites envie, O couples qui passez sous le vert coudrier. Tout ce que dans la tombe, en sortant de la vie, On emporta d'amour, on l'emploie à prier. Les mortes d'aujourd'hui furent jadis les belles. Le ver luisant dans l'ombre erre avec son flambeau. Le vent fait tressaillir, au milieu des javelles, Le brin d'herbe, et Dieu fait tressaillir le tombeau. La forme d'un toit noir dessine une chaumière ; On entend dans les prés le pas lourd du faucheur ; L'étoile aux cieux, ainsi qu'une fleur de lumière, Ouvre et fait rayonner sa splendide fraîcheur. Aimez-vous ! c'est le mois où les fraises sont mûres. L'ange du soir rêveur, qui flotte dans les vents, Mêle, en les emportant sur ses ailes obscures, Les prières des morts aux baisers des vivants. Chelles, août 18... Bon ben, je comence Victor Hugo, cé un écrivain francais de la renaisance, je croi. Il es né je sé pas tro ou, passe que des place Victor Hugo, y'en a pas mal, alors je pence qu'il est assé célèbre. Voila ce que je peut vous dire sur l'auteur de ce poème. Si on comte bien, on a sept paragrafes de quatre vers et je sais coment sa s'appel des alecsandrin j'espère que vous me metrer au moins un point pour sa. Le poète se promène au bord d'un étan. Il dit qu'il est mystérieu, je sais pas pourquoi. Près de chez moi, aussi, y'a un étan, mais je le trouve pas mystérieu. Y'a une vieil godasse , un vieu pneux et un vélo tout rouyé. Bon, ben un suaire, je sait c'que c'est pace qu'il y a une note linceul, c'est-à-dire drap blanc qui envelope les défuns. Les moires, y disent que c'est les refles changeants, mats ou brillants, de certains tissu. C'est pas bien guai tout ça ! Bon, alors Victor Hugo dit que l'étang frisone, donc il a froid. Donc sa se passe en iver, dans la foré et il demande au lecteur sil a vu Vénus. Pour moi, Vénue, cé une joueuse de tenis. En fai, Vénus, sa doit être sa copine. Et il doit vraiment avoir du mal à la trouvé passe qu'il pose la question plusieur foi. Non, Victor, on n'a pas vu Vénus, ni dans la foré, ni sur les colines. Peut-êt qu'elle est en boite ou qu'elle le tronpe avec un autre "êtes-vous des amants ?". Bon, alors il dit que les sentiers bruns sont plein de blanches mousselines. Il compare la neige a de la puré mousseline. Et puis après, y a un truc vraiment zarbi. Victor Hugo, il a vécu sur une ile désserte et il a fumer des trucs bizar pace qu'il dit "L'herbe s'éveille et parle aux sépulcres dormants". Ça m'est arrivé moi aussi, mais franchemen, jé pa éprouver le besoin d'écrir un poème. Alors, il a l'air d'être vraiment partie dans un trip pass qu'il entent l'herbe parlé aux "sépulcres" la note dit que ça veut dire "tombeaux" et lui, il voudrais savoir ce qu'elle dit l'herbe "Que dit-il le brin d'herbe ? et que répond la tombe ?" Donc d'abord il demande ou est sa copine Vénus et mainteunan il demande ce que dis l'herbe au tombeau. Mais là, il répont "Aimez, vous qui vivez ! on a froid sous les ifs. Lèvre, cherche la bouche ! aimez-vous ! la nuit tombe..." Donc c'est l'hivère, il fait froit et il conseille aux amoureu de se serrez l'un contre l'autre et de faire des chose pour avoir moins froit. Bon, ça fait déjà trois strofes ! Après il parle de Dieu qui conseille aux amoureu de s'aimé et de prié. Pour moi, c'est pas pareille. Peux-ête qu'il faut s'excusé auprès de dieu apré avoir fait l'amour. Je sait pas. Truc de ouf ! Bon, alors après il dit que "les mortes d'aujourd'hui furent jadis les belles". Tiens, il faudrat que je dises sa à ma copine, que le vers luisan tient un flambeau, que le vent fait tressaillir le brin d'herbe. L'herbe lui fait avoir des vision. Il voit aussi une chaumiaire et il entent le pas d'un gars qui fauche les afaire et il vois une étoile. Cé joli. Sa resemble au calendrié des Poste. A la fain, il parle des fraises. Ça, je sais ce que cé et il dit "c'est le mois où les fraises sont mûres", mais come les fraises, aujourdhui, on en trouve dans les supermarché, je sais pas quel mois cé. Et puis il parle de l'Ange du soir, sans doute un de ses pote et il le vois floter dans le vent son erbe, sa doit vraimen êt de la bonbe et à la fain, c'est carément gotique il parle des baiser des mort vivant. Bien que Hugo ait lui-même qualifié de "philosophiques" certaines de ses oeuvres - de Littérature et philosophie mêlées publié en 1834 au long poème intitulé "Philosophie" dans Religions et religion 1880 - il ne va pas pour autant de soi que l'on puisse véritablement parler d'une philosophie de Victor Hugo. Nietzsche estimait même, pour sa part, que "ce qui frappe chez Victor Hugo, qui a l'ambition de vouloir passer pour un penseur c'est l'absence de la pensée". Faut-il être aussi sévère ? On serait certes en peine de trouver chez Hugo un enchaînement rationnel des idées, une argumentation en bonne et due forme ou la construction d'un système cohérent, voire des idées philosophiques entièrement originales. Mais l'omniprésence, dans sa poésie comme dans son oeuvre en prose, de thèmes tels que Dieu, le mal, la mort, le droit et la morale, l'histoire et le progrès, la fatalité et la liberté témoignent de préoccupations authentiquement philosophiques, si l'on admet que la philosophie ne prend pas nécessairement une forme conceptuelle, mais peut revêtir une forme vivante et s'incarner dans des images. Ombre et lumière, Dieu et Satan, grotesque et sublime les antithèses, dont Hugo use et abuse, ne sont pas de simples figures rhétoriques. Elles expriment une vision du monde conçu comme un éternel combat entre les forces antagonistes du bien et du mal. Le mal est, chez lui, en premier lieu la conséquence nécessaire de la création "Dieu donc fit l'univers, l'univers fit le mal1." Le mal s'identifie ici au monde matériel - "Le mal, c'est la matière" - et à la nature elle-même, "effrayant abîme" que Hugo peint sous un aspect lugubre. La loi terrible du monde c'est que "toute la nature que nous avons sous les yeux est mangeante ou mangée. [...] Notre vie est faite de mort. Telle est la loi terrifiante". On songe à Schopenhauer. Au sinistre tableau des misères de la création, il faut ajouter les maux dont la responsabilité incombe à l'homme lui-même. Qu'il s'agisse des Thénardier, de Clubin dans Les travailleurs de la mer ou de Barkilphedro dans L'homme qui rit, les romans de Hugo sont peuplés de personnages dont l'extrême noirceur tient tout à la fois au déterminisme du caractère et à l'action des circonstances. S'il y a des âmes davantage prédisposées au mal et d'autres, pures et lumineuses - comme celles de Gilliatt ou de Gwynplaine -, qui inclinent naturellement au bien, toutefois, quels que soient la triste condition qui est la nôtre et le lot imparti à chacun, l'individu possède un libre arbitre qui lui permet de s'arracher à la fatalité - l'anankè - et d'écouter la voix du devoir "L'homme est une prison où l'âme reste libre." Jean Valjean, aux prises avec sa conscience dans le chapitre "Tempête sous un crâne" des Misérables, en est la figure exemplaire. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Mais les hommes sont-ils réellement responsables du mal ? Les textes suggèrent parfois le contraire "Ah ! vous voulez qu'on soit responsable ? De quoi ? /D'être homme de tel siècle ou bien fils de tel roi ? [...] Est-on donc accusable et sera-t-on puni /De la place où vous met l'obscure destinée ?" Cette idée, selon laquelle l'homme naît innocent, est de plus en plus accentuée chez Hugo, à mesure que s'affirme sa pensée sociale et politique. Il accuse désormais l'ignorance et les circonstances "Humanité, c'est identité. Tous les hommes sont la même argile. Nulle différence, ici-bas du moins, dans la prédestination. Même ombre avant, même chair pendant, même cendre après. Mais l'ignorance mêlée à la pâte humaine la noircit." Le mal ne saurait donc être une fatalité. Et si l'histoire "a été presque toujours écrite jusqu'à présent au point de vue misérable du fait ; il est temps de l'écrire au point de vue du principe". L'optimisme de Hugo procède ici de la conviction que l'histoire est en marche, que "Nous allons à l'amour, au bien, à l'harmonie" et que "Les mondes, qu'aujourd'hui le mal habite et creuse /Echangeront leur joie à travers l'ombre heureuse6". La légende des siècles sera l'épopée messianique de ce progrès. Victor Hugo se propose d'y peindre "l'épanouissement du genre humain de siècle en siècle, l'homme montant des ténèbres à l'idéal, la transfiguration paradisiaque de l'enfer terrestre, l'éclosion lente et suprême de la liberté". Sans doute davantage visionnaire que véritablement philosophe, le poète se conçoit comme le songeur ou le mage, dont le flambeau éclaire cette marche à l'Idéal pour le reste de l'humanité. Les plus lus OpinionsLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne RosencherChroniquePar Gérald BronnerLa chronique d'Aurélien SaussayPar Aurélien Saussay, chercheur à la London School of Economics, économiste de l'environnement spécialiste des questions de transition énergétique

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